Drogue et piqûres en soirée : une victime témoigne
Plusieurs témoignages parfois discrets font état de jeunes femmes, victimes de malaise dans des fêtes au cours de ces derniers mois. Mais le plus souvent, les enquêtes sont compliquées, car les produits utilisés disparaissent rapidement de l'organisme. Par ailleurs, toutes n'avertissent pas forcément les autorités. Difficile dans ce cas d'estimer le nombre de cas mais quelques plaintes ont quand même été déposées.
Des mésaventures publiées sur les réseaux sociaux, des confidences entres amis. Ces témoignages font régulièrement état de femmes, qui auraient eu des moments d'absence durant plusieurs heures. Sans qu'elles ne se souviennent de rien. Le plus souvent, les victimes sont prises de malaises avant de s'évanouir. Comme nous l'explique Marie (le prénom a été modifié pour l'anonymat) qui s'est retrouvée dans cette situation au Gosier.
Il faut savoir que les substances sont rapidement éliminées par l'organisme, parfois il suffit de quelques heures seulement, difficile donc de les détecter. Des expertises notamment sur les cheveux peuvent être faites mais sans garantie d'en trouver des traces.
Autre cas confirmé par une source judiciaire, 2 ou 3 plaintes ont été déposées durant ces grandes vacances, pour de mystérieuses piqûres dans des soirées, sans qu'on ne connaisse le produit utilisé. Mais là aussi, aucune identification des auteurs n'a pu être faite à ce stade. L'important, est surtout de le faire savoir auprès des enquêteurs, cela permet aussi de libérer la parole.
Au moindre doute, l'urgence est donc de contacter les forces de l'ordre, il existe également un organisme à Pointe-à-Pitre, GUADAV, qui s'occupe de victimes diverses. Pour finir, rappelons qu'il ne faut jamais laisser son verre sans surveillance dans des endroits publics et éviter au maximum les offres de personnes inconnues.
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