Coronavirus : les secouristes de la FFSS sont sur le front
Aux côtés des Sapeurs Pompiers, du SAMU, de l'ARS, la crise sanitaire du COVID 19 mobilise également les associations agréées Sécurité Civile basées en Guadeloupe et dont certaines dépendent de structures nationales.La Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme, notamment, est ainsi habilitée à intervenir.Elle dispose d'une cinquantaine de bénévoles formés et diplômés en matière de catastrophes naturelles majeures mais également dans le domaine de secours à personne.
Les bénévoles de la FFSS répondent présents face à la crise du COVID-19. Ils sont une cinquantaine. Ils sont basés dans le chef-lieu mais rayonnent sur toute la Guadeloupe. Et leurs missions peuvent les conduire dans le bassin caribéen comme sur le territoire de l'hexagone. Ils font partie de la Réserve de Sécurité Civile de la Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme qui est sous l'autorité du Ministère de l'Intérieur. On les retrouve à tous les échelons de la hiérarchie du secours : Cadre Opérationnel, Formateur de Formateur, Formateur, Chef d'Equipe ou équipier. La moyenne d'âge est de 40 ans. Si la plupart d'entre eux exercent une activité certains sont à la retraite ou encore étudiants. Ils sont polyvalents et sont issus d'une vingtaine de corps de métiers dont certains relevant du sanitaire, mais également du secours, du sauvetage, du juridique, des finances, du sport, de l'animation, de l'enseignement, entre autres.
Plusieurs d'entre eux ont déjà pris part à des interventions lors des catastrophes naturelles telles que l'éruption de la Soufrière, les cyclones Hugo, Luis et Maryline dans les années 90 ainsi que Irma et Maria plus récemment. Ils sont donc rompus au secours à personne.
Depuis le début de la crise sanitaire, plusieurs des 7 collectivités avec lesquelles ils ont signé une convention afin de constituer leur Réserve Communale de Sécurité Civile ont fait appel à eux pour des opérations de distributions de paniers alimentaires, de repas ou de packs d'eau en direction des personnes les plus vulnérables mais également d'étudiants.
Ils ont également été sollicités par des associations pour partager leurs expériences du terrain. Des héros du quotidien discrets, qui œuvrent pour le bien-être des populations.
