Après le décès de Félix Combes, l’accès aux terrains agricoles pose de nouveau question
Lundi (28 juillet), l’exploitant agricole et ancien président du syndicat agricole des jeunes agriculteurs, Félix Combes, est décédé, écrasé par son tracteur. Un accident qui soulève une nouvelle fois la question des difficultés d’accès aux exploitations agricoles en Guadeloupe.
L’accès aux terrains agricoles pose de nouveau question après le décès de Félix Combes.
L’exploitant agricole et ancien président du syndicat agricole des jeunes agriculteurs, a perdu la vie ce lundi (28 juillet) après avoir été écrasé par son tracteur, à Lamentin.
L'accident s'est produit alors qu'il travaillait sur son exploitation, dans une zone difficile d'accès.
Elle n’est accessible que par des engins agricoles et se situe à 1.5 km de la voie publique.
« Les voiries ne sont pas faites »
Pour Alex Bandou, secrétaire général de l'Union des producteurs de Guadeloupe (UPG), la difficulté d’accès aux financements empêche l’aménagement de voierie pour les terrains agricoles pour la majorité des exploitants de la Guadeloupe.
Les exploitations agricoles, pour beaucoup, sont très souvent difficiles d'accès. La dernière fois où on a véritablement fait des voiries pour accéder aux exploitations, c'est sous le DOCUP. Donc ça remonte à avant 2006. Et depuis que nous sommes sur la programmation type FEDER, on a très difficilement accès aux financements et donc les voiries ne sont pas faites. Ce qui est dommage parce que malheureusement on peut subir des accidents. C'est ce qui malheureusement est arrivé à Félix Combes. Il allait à un élevage de poulets. Il avait la contrainte de ne pas mettre ces bâtiments à proximité de maisons. Donc il a fait le choix d'aller un peu plus loin vers la forêt. C’est une catastrophe qui aurait pu être évitée si nous avions effectivement accès aux financements pour nous permettre d'investir sur les voiries d'exploitation. Très souvent c’est du pansement que nous faisons nous-même, un peu à l’image des routes de la Guadeloupe. Il n’y a pas de caniveau, lorsqu’il pleut, avec le ruissellement, ça démonte les routes. C’est quasiment la totalité des exploitations agricoles, sauf quelques exceptions, qui sont dans ce cas-là.
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