Amélioration de l’habitat, inauguration de la « kaz a pwojè » à Basse-Terre

Par 02/04/2025 - 15:44 • Mis à jour le 02/04/2025 - 15:46

La ville de Basse-Terre a lancé un vaste projet d’amélioration de l’habitat, Bèl Kaz Bastè. La kaz a pwojè accueille les propriétaires qui souhaitent rénover leur logement, dans un périmètre bien défini, et bénéficier des aides.

    Amélioration de l’habitat, inauguration de la « kaz a pwojè » à Basse-Terre

Rénover son logement est désormais une réalité dans la ville de Basse-Terre.

Ce mercredi matin (2 avril), le maire, André Atallah, a inauguré la kaz a pwojè, qui permet, depuis son ouverture, d'accueillir des propriétaires qui ont, dans des sites bien définis du chef-lieu, un ou plusieurs logements qui méritent d'être rénovés ou reconstruits.

Ils peuvent bénéficier d'aides financières et d'un accompagnement personnalisé gratuit pour réaliser leur projet de travaux.

Avec l’aide d’un cabinet d’experts

André Atallah présente de dispositif :

L'avantage de ce dispositif, c'est que quand vous avez une maison, un petit appartement à rénover, habituellement, vous devez aller rencontrer chaque partenaire capable de vous aider financièrement. Département, région, la DEAL, l'Anah, Action Logement. Là, vous arrivez avec votre projet et vous avez un cabinet d'experts entièrement pris en charge et financé par la ville de Basse-Terre qui va vous aider à monter le projet. Et ça, c'est gratuit pour l'administré. Et à partir de là, dès qu'il a l'accord des financeurs et que vous rentrez dans les conditions pour bénéficier de cette aide. De suite, les travaux peuvent commencer puisque ce cabinet va déjà faire l'avance avec des financements pour commencer à déposer les projets.

Sur des critères sociaux

Le maire de Basse-Terre précise les critères pour bénéficier de cette aide :

Bien sûr, ce n'est jamais du 100 %. Il y a une part à la charge de l'administré et bien sûr, c'est sur des critères sociaux. Celui qui a financièrement les moyens de rénover sa maison, on ne va pas nous intervenir, ce sont des deniers publics. On va le faire sur aussi les critères sociaux. Soit vous êtes propriétaire, soit vous êtes locataire. Cette kaz a pwojè, elle est juste en face de la ville de Basse-Terre. Il y a également un numéro qu'on peut nous donner, c'est le 06 90 91 13 91. Vous pouvez, par téléphone, expliquer votre dossier et prendre rendez-vous pour pouvoir bénéficier de ce dispositif.

250 logements déjà recensés 

André Atallah indique que 250 logements ont d’ores et déjà été recensés :

Ils remplissent les conditions sur le périmètre défini. Toute Basse-Terre n’est pas concerné. Il faut y aller par étape. Donc, il y a le centre-ville, Bas-du-Bourg, le Carmel. Après, on pourra l'élargir. Et vraiment, pour moi, c'est un beau projet.

« Les gens sont volontaires »

C'est le cabinet Urbis qui est chargé de recueillir les demandes des propriétaires et de les orienter ensuite afin que leur projet se concrétise.

José Maragnes, chef de projet accompagnement social au cabinet Urbis, note une vraie dynamique :  

Le travail a commencé au début du mois de février et, depuis, une cinquantaine de personnes sont venues. Parfois, elles ont plusieurs biens à rénover. Je note une vraie dynamique. Les gens sont très volontaires. Nous n'allons pas chercher les habitants, ce sont eux qui viennent parce qu'ils sont volontaires. Ils ont le désir d'améliorer leur ville, leur bâti et surtout leurs conditions d'habitabilité. Ils identifient des problématiques chez eux et viennent pour demander si cela peut être pris en charge et si oui, à quelle hauteur. C'est ça les préoccupations que les gens ont aujourd'hui.

« La demande est très forte »

Le centre communal d'action social aura un rôle important à jouer dans les réponses à apporter aux volontaires qui veulent améliorer leur confort et leur cadre de vie.

Grâce à un répertoire bien fourni, le CCAS dispose d'un fichier qui permettra d’identifier les cibles concernées afin de les accompagner dans leurs démarches administratives.

Yanéty Paisley, adjointe au maire de Basse-Terre, en charge des affaires sociales et de la solidarité active et présidente du CCAS,

Au niveau du CCAS, nous avons un dispositif qui s'appelle le SOS Michel Morin, qui consiste à accompagner les personnes pour faire des menus travaux à leur domicile. Le dispositif de l'opération programmée d’amélioration de l’habitat et du renouvèlement urbain (OPAH-RU) va être en complémentarité en matière de repérage, d’orientation, de sensibilisation pour pouvoir informer les familles pour qu’elles s'inscrivent éventuellement dans une démarche de rénovation. La demande est très forte, puisque nous sommes sur un itinéraire qui va de Bas-du-Bourg au Carmel, sachant que Bas-du-Bourg est classé en quartier prioritaire, donc avec un fort taux de précarité, de faibles ressources. Donc ce dispositif d’OPAH-RU permettra à un certain nombre de familles de pouvoir améliorer leur cadre de vie.


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