Une grande journée de mobilisation attendue ce mardi

Par 07/02/2023 - 05:51 • Mis à jour le 07/02/2023 - 12:17

Ce mardi 7 février marque une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. En Guadeloupe 11 syndicats appellent à la grève et les revendications dépassent le sujet des retraites.

    Une grande journée de mobilisation attendue ce mardi

Depuis plusieurs jours l’intersyndicale prépare cette mobilisation du 7 février. Les syndicats se mobilisent contre la réforme, mais pas seulement.

Un front uni

CGTG, FO, FSU… au total, 11 organisations syndicales se sont fédérées autour d'une liste exhaustive de revendications. Un patchwork de thématiques qui débordent du cadre professionnel dont l'objectif affiché est de rassembler massivement un public très large. Et pour y parvenir, les syndicats du privé et du public affichent un front uni, en premier lieu contre la réforme des retraites. Le report de l'âge de départ de la retraite de 62 à 64 ans, l'allongement de la durée de cotisation sont bien évidemment dans leur ligne de mire. Mais plus globalement, le projet dans son intégralité est rejeté.

Jean-Marie Nomertin, le secrétaire général de la CGTG :

Il n'y a rien qui nous est favorable. Premièrement, c'est faux lorsqu'on nous dit qu'on partira à 43 annuités, on partira à 64 ans. C'est faux. Si on commence à travailler à 30 ans, à 40 ans. Donc ça veut dire que tout simplement, arriver à 64 ans, si on y parvient, les conditions de travail sont difficiles. On va subir la décote de 6 % par année sur cinq ans.

Des problématiques locales

De nombreuses revendications émanent des syndicats de la fonction publique. Dans l'Éducation nationale, ils réclament une revalorisation salariale, notamment pour les enseignants en début de carrière, de meilleures conditions de travail, la fin des classes de plus de 30 élèves, l'attribution des postes enseignants aux titulaires du CAPES de l'Académie.

Et dans le secteur postal il en va de même, la dégradation des conditions de travail et le recrutement au compte-goutte est aussi pointé du doigt. Dans le privé, les syndicats dénoncent, eux, les dommages collatéraux futurs causés par la restructuration de secteurs en pleine mutation.

À cette liste de revendications. S'ajoutent d'autres thématiques sociétales, parmi lesquelles l'absence de solutions immédiates aux abonnés de l'eau, l'absence de réparation et de condamnations pour l'usage du chlordécone, la qualité du système de santé, l'exode des jeunes, et aussi le sort des personnels soignants suspendus.

L’intersyndicale appelle à se mobiliser. Le rendez-vous est donné à 10 heures devant le Palais de la Mutualité. Un rassemblement est aussi prévu à 8h30 devant le rectorat. Les élèves devraient également se mobiliser à l’image des différents mouvements sociaux de la semaine dernière.

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