"Rien ne justifie la poursuite du blocage", selon le rectorat

On se dirige vers une poursuite de la mobilisation dans l'Éducation nationale, même si la FSU doit s'entretenir en visio-conférence avec la commission outremer du ministère, et malgré les dernières propositions de Mostafa Fourar aux demandes du SPEG et de l'UNSA, les organisations syndicales se disent encore insatisfaites.

Après trois semaines et demi de blocage, continu dans certains établissements, le rectorat déplore ce maintien du mouvement, « malgré des avancées », assure l'instance académique.

Il y a  le SPEG et l'UNSA, d'un côté, avec des revendications qui portent sur le nombre d'élèves par classe et les suppressions de postes et la FSU, de l'autre, mobilisée face la réforme des retraites et pour le renforcement de l'éducation prioritaire.

"Droit à l'éducation"

Dans ce communiqué, le recteur dit avoir rencontré à six reprises le SPEG et l'UNSA et considère avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour répondre à leurs demandes, avec notamment des garanties sur le nombre d'élèves par classe dans le 1er degré et en 6e, mais aussi des efforts pour un remplacement plus efficaces des postes vacants. Des propositions qui avaient été balayées par ces syndicats dans un communiqué envoyé le week-end dernier.

Au rectorat d'asséner qu'à « ce stade, rien ne justifie la poursuite du blocage des établissements scolaires », invoquant « le droit à l’éducation » des élèves, l'instance académique plaide pour qu'ils puissent « retrouver le chemin de l’école », même s'il est peu probable que ces critiques suffiront à stopper la grogne syndicale.