Plus de 700 personnes au traditionnel défilé du 1er mai aux Abymes
Les représentants des 12 organisations syndicales ont organisé une prise de paroles pour dénoncer, notamment, la vie chère et le manque de postes dans l’Education nationale.
Selon la police, le traditionnel défilé du 1er mai a réuni un peu plus de 700 personnes dans les rues des Abymes.
Le cortège a relié le stade René Serge Nabajoth à l'hôtel de ville, où les représentants des 12 organisations syndicales ont organisé une prise de paroles.
Ils ont dénoncé la vie chère, la réforme de l'assurance maladie, le manque de postes dans l'Education nationale. Et toutes les centrales syndicales se sont félicitées de l'accord obtenu par le collectif des planteurs.
Jean Dernault, le secrétaire général du SPEG, s’est exprimé au micro de Naïza Rippon au sujet des suppressions de postes dans l’Education nationale.
Concernant l'Education, c'est stop aux suppressions de postes dans notre académie. Une académie qui crée beaucoup d'échecs. Plus de 20 % d'illettrisme, 1 800 élèves qui sortent du système scolaire sans qualification, sans diplôme. Des résultats mauvais dans tout ce qui est évaluation au niveau de l'éducation. Donc, stop aux suppressions de postes. Stop aussi aux expatriations de nos jeunes diplômés, pour contrebalancer la baisse démographique, mais aussi pour éduquer nos jeunes au lieu de leur mettre un couvre-feu.
Les reformes de l'assurance maladie, de l'assurance-chômage étaient aussi au cœur des revendications.
Pour Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG, cette journée était importante pour l’ensemble de la classe ouvrière au vu des difficultés qui se profilent.
A ECOUTER Jean Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG
Dans le cortège, pour les salariés en grande partie issue de la fonction publique mais aussi du secteur privé comme le BTP, être présent était nécessaire.
A ECOUTER Leurs réactions au micro de Naiza Rippon
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