Mobilisation à l’école Joseph Théodore Faustin 1 aux Abymes après l'intrusion d'un individu armé
Ce lundi matin (13 novembre), parents et syndicats se sont mobilisés à l’école élémentaire Jospeh Théodore Faustin 1, dénonçant un manque de sécurité dans l’établissement, après le braquage, notamment d'une enseignante dans sa propre classe.
Ce matin, les portes étaient cadenassées à l’école élémentaire Joseph Theodore Faustin 1 aux Abymes. La cause, vendredi dernier, les effets personnels d’une enseignante ont été dérobés dans sa classe par un individu armé. Face à cet incident, les parents d’élèves soutenues par plusieurs syndicats de l’éducation nationale se sont mobilisés pour exiger des mesures de sécurité accrues.
Une réunion avec la Ville
Dans la foulée, une réunion improvisée s’est tenue dans l’établissement entre des élus de la ville des Abymes, les représentants des parents d’élèves et du rectorat. Après de longs échanges, des mesures en matière de sécurisation du groupe scolaire Théodore Faustin seront prises comme le précise Miguel Gélas, président de l’association des parents d’élèves de l’école Joseph Theodore Faustin 1.
Nous avons discuté longuement. Les services de la Ville ont entendu. Au niveau des services du rectorat, eux aussi, ils ont entendu les problématiques et il en est sorti qu'au niveau de la sécurité de l'enceinte de l'établissement, ils vont entreprendre des travaux immédiatement de façon à sécuriser l'enclos. Ensuite, sécuriser au niveau des deux écoles pour qu'aucun individu ne puisse passer entre les deux écoles.
Une autre réunion est attendue le 20 novembre prochain :
Nous aurons une réunion reprenant l'ensemble des points qui ont été évoqués, les problématiques, pour apporter des solutions, tout en sachant que la ville des Abymes, c'est quand même 34 écoles, donc il y a des choses qu'il faudra programmer. Par rapport aux réponses qui nous ont été apportées.
En attendant, les cours reprendront dès demain matin.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.