Mobilisation de plusieurs collectifs devant l’hôtel Fort Royal à Deshaies

Le Copagua, Nord Basse-Terre environnement, Sentinelle Guadeloupe, la C.S.F (Confédération syndicale de la famille) et le L.C.D.M (Le collectif mobile de défense) avaient convié la population ce matin à une réunion à l’entrée de l’hôtel Langley Resort Fort Royal à Deshaies pour exposer « des vérités » à propos d’une une série d'injustices orchestrées, selon ces organisations, par les dirigeants de l’hôtel Langley Fort-Royal, situé à Deshaies.

Des injustices qui seraient perpétrées dans « l'indifférence complaisante » des responsables politiques de Guadeloupe, notamment de la Région Guadeloupe, avancent-elles.

Les militants mobilisés dénoncent le fait que que des fonds publics, plus de 9 millions d'euros, soient versés à cette structure, sans contrepartie.

L'enrochement pointé du doigt

Ils pointent notamment l'enrochement du littoral, qu'ils jugent illégal, là où les autorités compétentes poursuivent d'autres restaurants ou hôtels, comme Kabana-Beach ou Karakoli, pour des installations illégales sur la plage.

Hubert Quiaba, le président du LCDM, revient sur les raisons de la mobilisation de ce vendredi matin.

Nous sommes étonnés car cela fait un moment que nous dénonçons. La première chose, c’est l’absence de Guadeloupéens au sein du personnel. Mais, au-delà de ça, on a découvert que la Région Guadeloupe fait 500 000 euros de travaux pour conforter le littoral, alors que les instances elles-mêmes donnent des PV à Karacoli ou Kabana Beach parce qu’elles estiment que des tortues viennent sur ces plages-là. Et là, non seulement, elles ne disent rien et, en plus, la Région donne de l’argent. Pour nous, c’est une sorte d’omerta, une sorte de système qui est installé. On a besoin de dénoncer tous les millions donnés à M. Langley, au détriment d’autres hôtels, à d’autres personnes qui ont vraiment de travailler en Guadeloupe.

Sollicité, le directeur de l’hôtel Fort Royal a décliné notre demande d’interview.