Le conflit s'enlise en Guadeloupe, malgré une première session de discussions
Les élus de Guadeloupe et les représentants des organisations membres du collectif ont échangé ce jeudi durant un peu plus de trois heures à l'Université des Antilles. À la sortie, deux points ont été actés : l'élaboration rapide d'un accord de méthode et la venue d'une délégation interministérielle, mais cela n'est qu'une maigre avancée dans le conflit.
Il n'y a pas eu de miracle hier lors de la réunion à l'Université de Fouillole entre les élus et les organisations membres du collectif contre l'obligation vaccinale et le passe sanitaire. Après un peu plus de trois heures de ce rendez-vous si attendu, deux points ont été actés. Le premier est la nécessité d'élaborer rapidement un accord de méthode, que doivent proposer les syndicats ce vendredi. Le deuxième est de réclamer à nouveau la venue d'une délégation interministérielle pour négocier.
Mais si l'on se fie aux dernières déclarations des différentes parties, cela s'annonce compliqué. Le ministre Lecornu a de nouveau indiqué qu'il était prêt à négocier ce jeudi, si les organisations syndicales condamnent les violents débordements nocturnes et les pillages, ce qu'elles refusent catégoriquement. À l'inverse, le collectif souhaiterait inclure dans l'accord de méthode la remise en liberté des camarades interpellés, un préalable qui a été totalement rejeté par l'État.
Les élus locaux sont quand même ressortis satisfaits de ce rendez-vous. Même si aucune avancée concrète n'a été actée, le sénateur Dominique Théophile a salué l'état d'esprit affiché par les deux parties.
Mais le collectif n'en démord pas, rien ne se fera sans l'État comme l'a rappelé Elie Domota, l'un des porte-paroles du mouvement.
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