Le collectif des organisations en lutte appelle à la mobilisation le 1er mai

C’est devant le tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre que les collectifs des organisations en lutte ont tenu une conférence de presse. 

L'objectif est de remobiliser les troupes pour faire du 1er mai 2023 une date historique pour défendre les droits des travailleurs, notamment dans le secteur de la santé avec les soignants suspendus.

"Nous appelons tous les travailleurs à venir le 1er mai", a lancé Max Evariste, secrétaire général de Force Ouvrière. "La HAS a pris sa décision pour dire que l'obligation vaccinale est morte. Avec la réforme des retraites, le président veut nous faire mal. Ce sont des mesures pour faire plaisir au grand patronat", a-t-il ajouté.

"Il s'agit de faire une démonstration de force pour montrer que nous sommes prêts à les affronter", a encore dit le responsable syndical.

Le rendez-vous est à 8h30 devant le Bik du CHU. "Ce jour est un jour symbolique et il ne faut pas oublier que Macron, le représentant des patrons, a décidé d'attaquer les travailleurs. On a intérêt à se battre face à la répression et à la dégradation des conditions de travail. On a intérêt à se mettre ensemble, tous les travailleurs", a estimé Rony Tillé secrétaire général de la CGTG du CHU.

Les syndicats seront dans la rue pour défendre les droits des travailleurs du privé comme du public. "La première difficulté à la Poste c'est la dégradation des conditions de travail à cause des réorganisations mises en place", a constaté Sandro Maroudin, secrétaire général SUD PTT GWA. "Il y a aussi une forte précarité avec des postes qu'ils ne comblent pas", a avancé le syndicaliste.