La mutation des fonctionnaires ultramarins facilitée : Ary Chalus, Elie Domota et Victorin Lurel réagissent
Par Anaelle EDOM
08/10/2015 - 21:15
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Guadeloupe
Adopté mercredi à l’Assemblée nationale, le projet de loi sur la déontologie, les droits et les obligations des fonctionnaires a été décrypté par plusieurs acteurs de la sphère politique et sociale guadeloupéenne.
L'Assemblée nationale a examiné, mercredi 7 octobre, le projet de loi sur
la déontologie, les droits et les obligations des fonctionnaires. A
l’intérieur de ce texte : deux
amendements, défendus par la députée réunionnaise, Ericka Bareigts
et la quasi-majorité des parlementaires des outre-mer. Ils permettraient
d’améliorer les conditions de mutation des fonctionnaires ultramarins. Et
ce, en tenant compte de leur attachement à leur territoire d’origine.
En Guadeloupe, l’adoption de ce projet de loi a suscité la réaction de nombreux acteurs du monde politique et social. Ary Chalus est revenu, ce jeudi 8 octobre, sur l’antenne de RCI Guadeloupe sur les différents critères qui pourraient être désormais évalués lors d’une demande de mutation : "Il faudrait (…) calculer le nombre de temps (passé en Hexagone), les problèmes familiaux, le nombre d’enfants (…) On doit prendre en compte les spécificités des populations concernées après consultations des syndicats".
Et pour Elie Domota, le secrétaire général de l’Union Générale de Travailleurs Guadeloupéens (UGTG) ce texte a été adopté tardivement. Il rappelle que son syndicat avait longtemps œuvré pour les centres d’intérêts matériels et moraux des Ultramarins. En outre, selon lui, afin de répondre aux demandes de mutation, ce projet de loi doit s’accompagner d’une création massive de postes dans l’archipel.
Victorin Lurel, le président sortant du conseil régional, quant à lui, s’est exprimé par voie de communiqué. Il a souligné "l’engagement constant des députés (de nos régions) depuis de nombreuses années" sur le sujet.
En Guadeloupe, l’adoption de ce projet de loi a suscité la réaction de nombreux acteurs du monde politique et social. Ary Chalus est revenu, ce jeudi 8 octobre, sur l’antenne de RCI Guadeloupe sur les différents critères qui pourraient être désormais évalués lors d’une demande de mutation : "Il faudrait (…) calculer le nombre de temps (passé en Hexagone), les problèmes familiaux, le nombre d’enfants (…) On doit prendre en compte les spécificités des populations concernées après consultations des syndicats".
Et pour Elie Domota, le secrétaire général de l’Union Générale de Travailleurs Guadeloupéens (UGTG) ce texte a été adopté tardivement. Il rappelle que son syndicat avait longtemps œuvré pour les centres d’intérêts matériels et moraux des Ultramarins. En outre, selon lui, afin de répondre aux demandes de mutation, ce projet de loi doit s’accompagner d’une création massive de postes dans l’archipel.
Victorin Lurel, le président sortant du conseil régional, quant à lui, s’est exprimé par voie de communiqué. Il a souligné "l’engagement constant des députés (de nos régions) depuis de nombreuses années" sur le sujet.
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