EDF-PEI : les négociations reprennent entre la direction et la FE-CGTG

À l'occasion d'une nouvelle table des négociations dans la journée, les deux parties, EDF-PEI et la FE-CGTG, ont été invitées à se représenter à la DEETS, dans un contexte tendu où le dialogue social s’avère nécessaire.

Retour sur les négociations avortées d’octobre

Les dernières tentatives de médiation remontent au 18 octobre. À l’époque, le directeur général adjoint d’EDF-PEI, René Le-Goff, avait été envoyé depuis l’Hexagone pour superviser les pourparlers avec la FE-CGTG pendant deux semaines. 

À l’issue de ces rencontres, un protocole de fin de conflit avait été proposé par EDF-PEI, et la direction avait affirmé qu’« un accord de principe avait été trouvé entre les parties ».

Cependant, cet accord n’a pas abouti. Dans un communiqué, la FE-CGTG déclare alors « prendre acte de la proposition d’EDF-PEI de signer une rédaction non partagée » du protocole, en soulignant un désaccord persistant. Avec cette impasse, René Le-Goff est reparti dans l’Hexagone, laissant les discussions en suspens.

Le vendredi 25 octobre, la situation s’envenime. Des salariés grévistes de la centrale thermique d’EDF-PEI à Pointe Jarry accèdent à la salle de commande et provoquent l’arrêt d’urgence de tous les moteurs de la centrale. La Guadeloupe a été plongée dans un black-out total. 

Nouvelle discussion, nouvel espoir

Deux semaines plus tard, le secrétaire général de la FE-CGTG, Jimmy Thélémaque, annonce sur le réseau social X (anciennement Twitter) qu’il sort d’un entretien avec la direction des ressources humaines du groupe, en présence de Frédérique Maillard, président-directeur général d’EDF-PEI. 

Il précise également que les négociations reprendront le 13 novembre, une annonce qui laisse espérer un retour au dialogue.

Cet après-midi, les discussions devraient reprendre à la DEETS, sous l’égide de la Direction du Travail, et en présence de Frédéric Maillard. La FE-CGTG n’a pas souhaité préciser le nombre de points restant à discuter, se contentant d’indiquer que la plateforme de revendications initiale restait inchangée.

Par ailleurs, trois agents d’EDF-PEI, impliqués dans l’arrêt d’urgence des moteurs de la centrale à Pointe Jarry, ont reçu des lettres de convocation pour des entretiens disciplinaires prévus pour hier. Ces entretiens n’ont finalement pas eu lieu, une information confirmée par la FE-CGTG, qui ne précise pas les raisons de ce report.