Dans un courrier, la Direction d’EDF PEI appelle à la reprise des négociations ce mercredi
Dans un courrier, la direction d’EDF PEI interpelle la CGTG sur la poursuite des négociations. Par la voix de son président Frédéric Maillard, elle exprime de vives inquiétudes face à la situation de blocage avec la section syndicale CGTG de l'établissement de la Pointe Jarry.
La direction d’EDF PEI, à Paris, réagit au conflit en cours en Guadeloupe. C’est par un courrier adressé directement à Nathanael Vérin, délégué syndical, que le président, Frédéric Maillard, évoque la gravité des conséquences de la grève en cours, particulièrement en ce qui concerne l'approvisionnement en électricité du territoire guadeloupéen.
Dans ce courrier, la direction rappelle que, sur les 16 revendications soulevées, 8 concernent l'application du protocole de fin de conflit signé en février 2023.
Les autres relèvent de nouvelles demandes, dont un doublement des indemnités kilométriques, bien que de nombreux engagements aient déjà été réalisés, tels que le versement des indemnités dues, un désaccord persiste concernant l'accord sur le temps de travail, à la maintenance et à la conduite.
Malgré la finalisation des négociations en juillet 2024, la CGTG refuse désormais de signer l'accord, réclamant des modifications supplémentaires.
Dans son courrier, Frédéric Maillard déplore également le refus systématique de la CGTG de participer aux réunions de négociations, malgré les nombreuses propositions de la direction et les efforts de la directrice de la centrale, Gaëlle Paygambard, pour maintenir le dialogue.
La directrice a « toute délégation pour mener à bien les pourpalers »
Le président d'EDF PEI dénonce par ailleurs ce qu'il qualifie d'abus du droit de grève, reprochant aux grévistes de bloquer la production d'électricité en refusant de démarrer les moteurs nécessaires à l'alimentation du réseau.
Face à ces tensions, EDF PEI appelle la CGTG à reprendre les discussions dès demain, mercredi 25 septembre, sans attendre le retour de Jimmy Thélémaque, un interlocuteur habituel de la CGTG.
La direction souhaite que les négociations se poursuivent avec madame Paygambard, qui, selon elle, détient toute délégation pour mener à bien les pourparler.
Enfin, EDF PEI s'insurge contre les déclarations publiques des représentants syndicaux qui accusent l'entreprise de violer le droit du travail.
La direction rappelle cependant que seules les juridictions compétentes peuvent se prononcer sur de telles accusations et demandent donc à la CGTG de cesser ces allégations qui, selon elle, ternissent l'image de l'entreprise.
Le président « recherche le pourrissement de cette grève »
Depuis Paris, Jimmy Thélémaque, secrétaire Général de la Fédération de l’Energie CGTG, réagit à la lecture de ce courrier.
Ce même Président venu en février 2023, lors de la dernière grève, se refuse de venir faire le service après-vente de ses propres engagements. J’en comprends alors la volonté de ce président recherchant le pourrissement de cette grève. Gaelle Paygambard, cadre « locale » est son bouclier.
Il assure que le syndicat communiquera plus en détails dans la soirée.
🔘Depuis Paris, où des obligations d’Instances Représentatives du Personnel au sein du Groupe ALBIOMA m’engagent ; j’ai pris connaissance du courrier de Frédéric MAILLARD, Président d’EDF-PEI.
— Jimmy THELEMAQUE (@ThelemaqueJimmy) September 24, 2024
Ce même Président venu en février 2023, lors de la dernière grève, se refuse de venir… pic.twitter.com/abIIXNcGiB
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