Conflit à Routes de Guadeloupe: la Région pointe du doigt les anciens exécutifs

Par 10/07/2017 - 20:15 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:42

Nouvelle journée de négociation à Routes de Guadeloupe ce lundi entre l’intersyndicale UNSA-UTC UGTG-CGTG et la direction sous la présidence d'Ary Chalus, le président du Conseil Régional.

    Conflit à Routes de Guadeloupe: la Région pointe du doigt les anciens exécutifs

Nouvelle journée de négociation à Routes de Guadeloupe ce lundi 10 Juillet. L’intersyndicale UNSA-UTC UGTG-CGTG a discuté ce matin avec la direction sous la présidence de l’exécutif régional, représenté par le président du Conseil Régional en personne, Ary Chalus.

Après une matinée de discussions, les différentes parties sont sorties à la mi-journée, satisfaites des avancées sur plusieurs points.

Parmi les pierres d’achoppement qui demeurent, la question de la revalorisation du régime indemnitaire. Ce lundi, ils ont notamment discuté de la nouvelle bonification indiciaire sur laquelle, les différentes parties n’ont pu trouver d’accord.

Mais les syndicats se sont dits satisfait de ces négociations « apaisées » après déjà près de deux mois de conflit. Même son de cloche du côté de l’exécutif régional, qui se réjouit d’avoir pu instaurer un climat de discussion plus serein.

Toutefois, le président de Région dit regretter d’avoir, depuis son élection, à la présidence de Routes de Guadeloupe le 29 janvier 2016, constaté un certain nombre de dysfonctionnements et de points de blocage.

Dans un communiqué parvenu en fin de journée à notre rédaction, Ary Chalus souligne qu’afin d’accompagner le développement du syndicat mixte, il cultive le dialogue social avec l’ensemble des organisations syndicales. Le président de Région, qui affirme par ailleurs, avoir entamé un processus d'intégration des emplois précaires en procédant notamment à la titularisation de 26 agents au mois de mai 2017 et à l'intégration des lauréats au concours de technicien territorial.

Néanmois, pour le président de Région, dont le mandat à la présidence de Routes de Guadeloupe arrive à son terme, les blocages traités sont du fait des exécutifs précédents.

Selon lui, tous les points qui posent aujourd’hui problème au sein de la structure, relèvent de questions constitutives de la création de la structure en 2007, et que les questions soulevées, notamment liées au régime indemnitaire réclamé par l’ensemble des syndicats grévistes, procèdent de l’application du protocole d’accord signé en 2014 par Victorin Lurel, alors Président de Routes de Guadeloupe.

Pour l’heure, les discussions sont donc suspendues. Aucune nouvelle date de négociations n’a été actée.

Dans les semaines à venir, c’est la présidente du Conseil Départemental, Josette Borel-Lincertin qui devrait reprendre la gestion de la structure comme le veut le principe de présidence tournante entre les deux collectivités majeures de l’archipel.

Mais après près de deux mois de mobilisation au sein du syndicat mixte de Routes de Guadeloupe, le conflit, lui, n’a toujours pas trouvé d’issue.


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