Octobre Rose : l’EFS sensibilise au don de sang pour lutter contre le cancer à Destreland

À l’occasion d’Octobre Rose, l’Établissement français du sang Guadeloupe-Guyane s’installe au centre commercial Destreland, porte 7, dans une Maison du don éphémère, ouverte du 15 au 18 octobre.

Un espace tout doux, au cœur de la galerie, pour sensibiliser et inviter au don. Car en France, plus d’un don sur trois sert à soigner des patients atteints de cancer.

Quatre jours de suite

Le docteur Gilles Folléa, médecin de prélèvement à l’EFS, rappelle combien les dons sont importants.

C'est très important parce que les malades ne prennent jamais de vacances. Ils ont besoin de sang tous les jours. Cette collecte, à Destreland, quatre jours de suite, associée à plein de messages sur les réseaux, nous permet d'avoir des donneurs pour traiter les malades qui en ont besoin. Les gens qui viennent faire leurs courses ou qui se promènent voient cette salle de collecte.

« Sauver des vies »

Dès l'entrée de la porte 7, une bulle rose et bleue s'est installée.

Diego, donneur régulier engagé, franchit le seuil de la Maison du don éphémère de l’EFS.

En fait, c'est devenu automatique. J’ai commencé à donner mon sang à l’âge de 18 ans. Je suis motard, donc je sais ce que c'est d'avoir des accidents, d'avoir besoin de sang. Donc, je pense que c’est bien de donner son sang. Et le jour où on en aura besoin, on sait qu’il y en aura.

Sophie, elle aussi, est une donneuse habituelle.

C'est hyper important de donner son sang. Moi, je le donne depuis le collège maintenant et je sais que ça peut sauver des vies. Puis ça prend que quelques minutes et je trouve qu'il faut le faire.

Chaque don compte

Ici, chaque don compte. Plus d'un tiers des transfusions servent à soigner des patients atteints de cancer. Alors, en ce mois d'Octobre Rose, le message prend encore plus de sens pour le Dr Gilles Folléat.

En Guadeloupe, 50 % des produits du sang est utilisée pour ce type de malades, en cancérologie et en onco-hématologie.

Après le don, petite pause gourmande pour reprendre des forces, un sourire, un merci et la satisfaction d'avoir fait un geste qui sauve.

Et si Octobre Rose s'achève bientôt, le besoin, lui, ne s'arrête jamais.

Pour atteindre l'autosuffisance, il faudrait une cinquantaine de dons chaque jour, comme le rappelle le Dr Gilles Folléa.

Aujourd'hui, on est un peu en dessous de ça, ce qui fait qu'on est obligé de demander à la métropole de nous aider. Mais on essaye de tout faire pour atteindre cette autosuffisance. La population guadeloupéenne est tout à fait à même de répondre à ce besoin.