Nouvelle augmentation massive du nombre de nouveaux cas
A ce jour en semaine 30, la situation continue à se dégrader très fortement avec un nombre de nouveaux cas égal à 1764 contre 597 la semaine dernière à la même période. C’est quasiment encore un triplement du nombre de cas.
Il est à noter que nous avons déjà dépassé en 4 jours le total des cas enregistrés en semaine 29, qui était pour rappel de 1074. Le taux de positivité est de 16,8% avec 10 504 personnes testées à ce jour. Le taux d’incidence est de 468,1/100 000 versus 158,4/100 000 habitants la semaine dernière à la même période. Le R effectif est de 2 ,34 ce qui veut dire qu’1 personne contaminée transmet le virus à plus de 2 autres personnes. 6 nouveaux clusters, dont 3 en établissements de santé et 3 en milieux professionnels, ont été déclarés entre le 28 et le 29 juillet portant ainsi à 13 le nombre de clusters en cours de suivi. Au CHU, 18 patients positifs sont nouvellement hospitalisés en réanimation et 16 patients non COVID dont des patients qui ne sont plus contaminants. Le CHBT compte 5 patients non COVID dans son service de réanimation.
Depuis les débuts de la vaccination, plus de 98 % des admis en réanimation du CHU n’étaient pas vaccinés. On rappelle que le vaccin protège à 95% des hospitalisations et des formes graves. L’accélération de la circulation et de la transmission pèse sur notre système de santé. Notre taux de couverture vaccinale par les 1ères injections chez les plus de 18 ans est à ce jour de 28,33 % et de 6,34 % chez les adolescents.
Les 4 vaccins du Covid19 utilisés en France ne sont pas en phase d’expérimentation contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux. Ces vaccins sont autorisés par l’agence européenne du médicament via la procédure centralisée appliquée aux produits innovants. Ces autorisations de mise sur le marché (AMM), dites conditionnelles pour tout nouveau produit répondant à un besoin de santé publique, valident la sécurité, la qualité pharmaceutique et l’efficacité des dits produits. . Elles prévoient, par ailleurs, un suivi de pharmacovigilance post AMM dans des délais prédéfinis pour adapter si besoin les indications.
De plus, pour tout médicament autorisé (AMM conditionnelle ou pas), la pharmacovigilance a pour but, dans des conditions réelles d’utilisation, de détecter des effets indésirables rares. Parallèlement à cette phase de pharmacovigilance, des essais cliniques dans le cadre de nouvelles indications (par exemple pour les enfants de moins de 12 ans) utilisant ces mêmes médicaments autorisés, peuvent se mettre en place pour étendre les indications d’emploi. Les produits ne sont pas commercialisés tant qu’ils sont en phase d’essais cliniques contrairement à ce qui peut être dit et écrit par certains.
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