Les conditions du transfert du CHU vers Perrin jugées "floues" par les cadres de la FSAS-CGTG
La Fédération de la Santé et de l’Action Sociale de la CGTG (FSAS-CGTG) tenait ce vendredi 26 septembre son assemblée générale des cadres fédéraux à Baie-Mahault. Plusieurs sujets majeurs étaient à l’ordre du jour : la mobilisation nationale du 2 octobre, la réforme de l’aide à domicile… mais aussi le délicat dossier du transfert des personnels vers le nouveau CHU de Perrin.
Selon Philippe Belair, secrétaire général de la FSAS-CGTG, les annonces officielles de la direction ne correspondent pas à la réalité observée par les agents sur le terrain.
En théorie, ça devrait être au mois de septembre. Mais d’après les éléments que nous avons, les choses ne sont pas encore claires. L’organisation n’est pas prête, le nouveau CHU non plus. Normalement, il aurait dû y avoir une “année blanche”, une période de fonctionnement à blanc pour tester l’ensemble du dispositif. Cela n’a pas été fait. C’est compliqué et personne ne comprend véritablement.
Une transition jugée précipitée
Le syndicat déplore une transition menée dans la précipitation, sans la phase d’expérimentation prévue initialement. Cette période test aurait permis de simuler une année complète de fonctionnement du nouvel hôpital, afin d’anticiper les difficultés et d’ajuster l’organisation.
Pour la FSAS-CGTG, ce manque de préparation fait peser une incertitude sur les conditions de travail des agents et sur la qualité du service rendu aux patients.
À quelques jours de la mobilisation nationale prévue le 2 octobre, la fédération entend maintenir la pression et continuer à alerter sur les enjeux liés au nouveau CHU de Perrin.
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