Le « Kolectif pou santé » s’érige contre la réintégration des soignants suspendus

La réintégration du personnel soignant suspendu en raison de l’obligation vaccinale continue de faire débat. La semaine dernière, après avoir reçu le Collectif des organisations en lutte et des soignants suspendus, les élus de Guadeloupe ont adressé un courrier à la Première ministre afin de demander que des solutions soient trouvées pour la réintégration des soignants suspendus. Une demande qui n’est pas du goût de tout le monde, notamment le personnel vacciné de Guadeloupe.

Comment imaginer une dictature de la minorité, comment imaginer flancher et fragiliser la science, la recherche et la médecine, peut-on lire dans leur communiqué.

L’influence d’une minorité ?

Ils disent vouloir alerter les autorités sur les décisions qui pourraient être prises :

Nous, le personnel de santé vacciné de la Guadeloupe, alertons les autorités politiques et médicales du Pays et leur demandons de bien mesurer les éventuelles conséquences de leurs actes s’il était question ne serait-ce qu'un instant de la réintégration des non vaccinés.

Prenant pour exemple l’utilisation de la chlordécone avec « la pression qui était exercée par les békés sur les politiques locales et qui elles-mêmes sont allées faire pression sur l'État pour prolonger l'utilisation de la molécule dans les champs de banane ».

Le « Kolectif pou santé » met en avant la « santé des plus fragile », « l’avenir de la profession » et le fait qu’il représente « 98% de vacciné » contre 2% « de ceux qui se sont égaré » et qui manquerait « de bon sens ».

Invitant les non-vaccinés à sortir du corps médical, les membres de ce collectif préviennent qu’eux aussi peuvent « se mettre en route ».