« Sortir de la crise de l’eau d’ici 2026 », c’est l’ambition affichée par Théo Gal
Théo Gal, le sous-préfet en charge de l’eau en Guadeloupe depuis le mois de mars était l’invité de « Parlons vrai » ce jeudi 3 octobre. L’occasion de l’interroger sur la situation actuelle de l’eau en Guadeloupe et la gestion du SMGEAG (syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe).
De nombreux Guadeloupéens chaque jour privés d’eau, des tours d’eau à répétition, une eau parfois impropre à la consommation, depuis de nombreuses années c’est le quotidien dans plusieurs communes de Guadeloupe. Une situation insoutenable et qui reste une source d’inquiétude pour la population qui assiste aux remous qui secouent le SMGEAG, le syndicat en charge de l’eau, depuis sa création en 2021.
Nommé il y a 7 mois, le sous-préfet chargé de mission eau et assainissement, Théo Gal a pour rôle d’épauler le syndicat pour sortir de cette crise de l’eau. Invité de « Parlons vrai » il a notamment été interrogé sur la situation actuelle du syndicat dont la gestion comptable a fait la Une de l’actualité il y deux semaines. L’occasion également d’aborder le sujet de l’accompagnement financier porté par l’État pour aider le syndicat, et bien évidemment la sortie de cette impasse.
Vers une résolution de la situation ?
Théo Gal a tenu a rappelé le contexte, 20 ans d’investissements non réalisés dans l’eau et l’assainissement donnant lieu à la situation que l’on connait désormais :
Nous avons aujourd'hui des infrastructures et un réseau qui est largement défaillant. Là où en Hexagone, vous pouvez avoir des rendements de réseau de 80%, c'est-à-dire que vous mettez 10 litres d'eau dans un tuyau, il y en a 8 qui arrivent chez l'habitant. Ici, en Guadeloupe, sur certains territoires, nous ne sommes qu'à 40%, c'est-à-dire que vous mettez 10 litres d'eau, il n'y a que quatre litres d'eau qui arrive chez l'habitant. Donc, évidemment, c'est une situation qui est très compliquée.
Selon le sous-préfet, le travail concerté entre la Région, le Département, le syndicat et l’État permettra de sortir la tête de l’eau d’ici 2026.
L'objectif de ce travail entre la région, le département, le syndicat et l'État, évidemment, ainsi que l'Office de l'eau, c'est de réaliser des investissements conséquents, considérables et inédits pour renouveler les canalisations, réhabiliter les stations d'épuration, réhabiliter des usines de traitement d'eau potable, trouver de nouvelles ressources souterraines pour sortir de la crise de l'eau et des tours d'eau d'ici 2026.
Écoutez l’intégralité de l’interview.
L’État a diligenté des inspecteurs qui sont allés aider le syndicat. La situation est en passe de se résoudre.
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