SMGEAG : une réorganisation d’urgence pour des interventions plus rapides et plus efficaces

Cette réorganisation est en réalité le début d'un audit des ressources humaines du syndicat. Une étape cruciale pour les interventions majeures à mener selon le président Ferdy Louisy.

Nous entrons dans une démarche de mutualisation, avec une réaffectation de personnels en surnombre dans certaines zones vers les secteurs en crise, comme Le Moule, Saint-François, Sainte-Anne, Goyave, Capesterre-Belle-Eau, Le Gosier ou encore Les Abymes. Cela nous permet de disposer rapidement d’équipes d’intervention prêtes à agir sur le terrain dès qu’un problème est signalé.

Cette stratégie repose sur une mobilité interne des agents, sans embauche extérieure pour l’instant.. Une mesure indispensable pour tenter de contenir les nombreuses fuites et coupures, en particulier dans des communes frappées par des tours d’eau de plus en plus contraignants.
 

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Améliorer la communication avec les usagers

Au-delà des moyens techniques, la réorganisation s’accompagne aussi d’un effort accru sur la transparence et l’information des usagers. Un point régulièrement décrié par la population et Ferdy Louisy en a conscience.

Les usagers nous disent souvent qu’ils n’ont pas d’information quand ils appellent. C’est un problème que nous avons pris à bras-le-corps 

Ainsi, le syndicat prévoit d’envoyer des lettres d'information ciblées dans les communes concernées, en plus d’une communication renforcée via les médias et les réseaux sociaux. L’objectif est de mieux expliquer les démarches engagées, de rendre compte des contraintes techniques, et surtout, de rétablir un lien de confiance avec les citoyens.

Vers une refonte totale

Mais cette nouvelle organisation de crise n’est qu’une étape dans un chantier bien plus vaste. Le président du SMGEAG l’assure : une refonte structurelle est en cours, aussi bien dans la gestion que dans les investissements. Elle permettra de prendre en charge des communes problématiques, telles que les Abymes. Sur ce point, le président estime qu'Eau d'Excellence, l'ancienne régie de la communauté d'agglomération Cap Excellence a laissé "un champ de ruines".

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Le plan Marshall commence maintenant. Nous allons accélérer le remplacement des réseaux, en particulier là où les canalisations sont obsolètes depuis des décennies, comme aux Abymes

Outre les réseaux, les usines de production d’eau sont également dans le viseur de ce vaste programme de modernisation.

Il faut s’attendre à devoir gérer une baisse de la ressource liée au changement climatique. Cela se voit déjà sur la rivière du Grand Carbet. Nous devons donc capter et préserver le maximum d’eau disponible, d’où l’urgence de renforcer les réseaux.

Pour le président, cette réorganisation signe le début d’une nouvelle phase.