SMGEAG : malgré la situation délicate la commission de surveillance est déterminée à redresser la barre

Alors qu’il présentait les conclusions du rapport de la CRC, qui soulignent des comptes déficitaires 47 millions d’euros, le président du SMGEAG, Ferdy Louisy a fait un appel à la responsabilité général. Or, cet appel a été reçu de manière mitigée par la commission de surveillance qui regroupe les représentants des usagers et qui aurait dû, normalement, servir de contre-pouvoir face aux élus et aux administratifs.

Depuis la création du syndicat, elle n’a jamais pu installer des rapports de travail avec les directions successives. D’où l’expression d’une certaine frustration de la part de Jean-Claude Malo son président.

Depuis la création de la Commission par la loi et son fonctionnement effectif, nous n'avons pas encore les rapports qui nous sont favorables. De mon point de vue, Il y a tellement de problèmes à régler au niveau de ce syndicat, que l’heure n’est plus aux polémiques. Il faut chercher une coopération pour faire pour défendre au mieux tous les usagers de la Guadeloupe. C'est ce qui nous intéresse.

Sauver le navire

Les conclusions de la CRC n’étonnent guère la commission de surveillance. Mais pour oser espérer redresser la barre il faut repartir en posant des bases saines. Jean-Claude Malo est optimiste pourvu que tout le monde s’entende sur une convention de travail.

Il va falloir rectifier, mais ce sera compliqué. Mais je pense qu'il faut être optimiste, Il arrivera bien un moment où nous allons devoir assurer totalement nos responsabilités. Ce que nous attendons surtout, c'est qu'entre la Commission de surveillance et le comité syndical, c'est de signer une convention qui devrait éclaircir et améliorer nettement nos relations.

Jean-Claude Malo estime que Ferdy Louisy est au pied du mur, il faut revoir le fonctionnement du syndicat et faire des choix difficiles. De son côté, la commission de surveillance y est préparée.