Les socialistes dénoncent le manque de moyens de la police face à la montée de la criminalité

Par 09/10/2025 - 07:49 • Mis à jour le 09/10/2025 - 07:49

Alors que la Guadeloupe enregistre son 42ᵉ homicide depuis le début de l’année, les socialistes locaux tirent la sonnette d’alarme sur l’insuffisance des moyens humains et matériels alloués à la police nationale.

    Les socialistes dénoncent le manque de moyens de la police face à la montée de la criminalité

Selon leur communiqué, la compagnie départementale d’intervention (CDI), pourtant en première ligne contre la criminalité et le narcotrafic, ne disposerait que de trois véhicules de service, loin des neuf véhicules nécessaires. De surcroît, ils sont inadaptés aux missions. Cette situation conduirait parfois les policiers à se retrouver au  "chômage technique", incapables d’intervenir efficacement.

Une situation jugée « inacceptable »

"Le dénuement de la police en Guadeloupe est inacceptable", dénoncent Loïc Martol, secrétaire fédéral à la sécurité, et Olivier Nicolas, premier secrétaire fédéral et secrétaire national aux Outre-mer. Les responsables socialistes estiment que cet abandon des forces de l’ordre fragilise gravement la lutte contre l’insécurité

Ils estiment également que six semaines après la visite du ministre de l’Intérieur – depuis démissionnaire – seules des promesses sans lendemain auraient été faites.

Des recrutements réclamés

Pour répondre à « l’urgence opérationnelle », les socialistes demandent le recrutement immédiat de 40 à 50 policiers supplémentaires par appel à candidature locale, afin de permettre à de jeunes Guadeloupéens de s’engager. Ces effectifs serviraient à créer une brigade de nuit de 30 agents, tout en renforçant la brigade anti-criminalité (BAC) et la brigade spécialisée de terrain (BST).

Face à la banalisation des crimes de sang et à la pénurie persistante de moyens, les socialistes en appellent à une réaction rapide des pouvoirs publics.


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