Le CLSPD de Basse-Terre est remis sur les rails

Par 01/07/2023 - 12:19

La question de la sécurité préoccupe particulièrement la population guadeloupéenne. La relance du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de Basse-Terre participe à la sécurisation du territoire.

    Le CLSPD de Basse-Terre est remis sur les rails
La ville de Basse-Terre relance son Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance. Installé depuis 2016, le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance de Basse-Terre n'a pas vraiment fonctionné.
 
Afin de le relancer, a été signée, hier, dans la salle de délibérations de la mairie de Basse-Terre, une convention tri partite entre la ville, le Parquet de Basse-Terre et la Préfecture.
 
Son action devrait être effective à la rentrée de septembre. Trois groupes de travail ont été constitués. Ils portent sur les jeunes exposés à la délinquance, la prévention des violences intrafamiliales et faites aux femmes et d'aide aux victimes et enfin la tranquillité publique. 
 

Travail collectif

 
Pour André Athalah, maire de Basse-Terre, met en avant la nécessité de travail collectif. "C'est un travail partenarial. Les représentants de l'État, les représentants de la justice, la ville de Bastien et bien sûr, on l'a dit, les associations qui sont un relais fondamental pour pouvoir faire ce travail", avance-t-il.
 
Parmi les moyens concrets, la vidéosurveillance est un outil incontournable mais pas le seul. "La vidéoprotection, ça fait partie d'une des étapes, mais ce n'est pas la seule. C'est pour ça que ça fait partie des points qui ont été évoqués aujourd'hui, mais on a parlé aussi des trois groupes de travail qui vont se mettre en place", souligne le maire de Basse-Terre.
 
Associé à la démarche, le parquet de Basse-Terre compte sur la participation notamment sur l'aspect prévention et information sur la délinquance.

"Je pense notamment au trafic de stupéfiants, aux troubles du voisinage sévères, les troubles sonores ou d'autres, des questions environnementales, de petites pollutions, des choses comme ça. Plus les informations remonteront, plus j'aurai la capacité aussi de traiter valablement ces procédures", indique Xavier Sicot, le Procureur de la République de Basse-Terre.
 
"Il était nécessaire qu'on reprenne le travail sur la coproduction à la fois de sécurité et de prévention de la délinquance au travers d'un certain nombre d'actions", estime pour sa part Maurice Tubul, secrétaire général de la préfecture. Ce dernier lie le développement économique à la tranquillité publique dans l'espoir "qu'il puisse y avoir des entreprises qui aient envie de venir s'installer sur la Basse-Terre."

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