La réaction de la communauté dominicaine après les propos d'Harry Durimel

La communauté dominicaine de Guadeloupe réagit aux propos du maire de Pointe à Pitre.

Harry Durimel qui lors d’une interview télévisée a déclaré : "Pour aller à Fouillole il faut traverser Saint Domingue". Des propos qui ont suscité la polémique au sein des ressortissants de la République Dominicaine installés en Guadeloupe.

A travers un communiqué la communauté dominicaine exige des explications face à ces propos qu’elle juge discriminatoire.

Kirssis Pena, représentante de la communauté dominicaine et l’une des signataires de ce courrier :

Nous savons que ce n'est pas l'avis de la société guadeloupéenne. C'est tout simplement l'avis d'une personne qui a décidé de tenir des propos stigmatisant et diffamatoire envers une communauté qui habite sur le territoire de Pointe-à-Pitre, qui a des commerces, qui a des enfants, qui paye des impôts

Elle estime que les Domincains de Pointe-à-Pitre ne sont pas responsable de la situation de la ville

Nous ne voulons pas rentrer dans la politique. Nous sommes ouverts à toute administration qui souhaite nous interpeller avec respect. Je sais qu'il y a beaucoup de problème à Pointe-à-Pitre, qu'il y a beaucoup de choses à gérer mais est-ce que vous croyez que le problème Pointe-à-Pitre, les braquages, la saleté, les délabrements, la violence qui a mené au meurtre de Maria c'est la faute des Domicains. Pourquoi on parle de la communauté dominicaine aujourd'hui et pas des autres ?

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Une sortie qui intervient dans un contexte où la sécurité est au coeur des préoccupations à Pointe-à-Pitre. Le meurtre de Maria une commerçante dominicaine le XX mais aussi des vols à main armée en plein jour ou l'agression de quatre femmes dont des croisiéristes avaient conduit Harry Durimel a menacé de démissionner.

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Le premier magistrat pointois a depuis changé d'avis. Il a d'ailleurs reçu cette semaine la visite de Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer a d'ailleurs annoncé l'instauration d'un couvre-feu pour les mineurs à Pointe-à-Pitre.