Gérald Darmanin en déplacement politique en Guadeloupe
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer sera en Guadeloupe aux alentours de 15 heures ce lundi 4 septembre. Il interviendra lors des journées parlementaires Libertés, indépendants, Outre-Mer et territoires (LIOT). Le groupe LIOT, très critique envers le gouvernement, aura réussi à faire déplacer le locataire de la place Beauvau. Gérald Darmanin qui sera très attendu sur des réponses concrètes face à la recrudescence de la violence en Guadeloupe.
Après avoir effectué sa rentrée politique dans le nord de la France le 27 août dernier, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur et de l’Outre-Mer, arrive cet après-midi en Guadeloupe. Selon nos informations, le locataire de la place Beauvau assistera aux journées parlementaires du groupe Liberté, Indépendants, Outre-Mer et Territoire, LIOT. Cette formation hétéroclite de 21 députés, avec en son sein des Ultramarins comme Olivier Serva ou encore Max Mathiasin, d’anciens socialistes, des membres de l'UDI et de l'Indépendant Corse, avait il y a longtemps lancé l'invitation aux ministres de l'Intérieur et des Outre-Mer.
Il s'agit d'un déplacement politique et non pas d'une visite officielle. Un déplacement express qui prendra fin demain à 17 heures. Une visite qui fait suite à l'installation du comité UTILES Guadeloupe samedi soir dernier, en présence notamment de son président et parallèlement président du groupe LIOT, Bernard Pencher.
Dans un contexte de recrudescence de la violence
Ce groupe, véritable poil à gratter du gouvernement, entend montrer ses muscles après avoir, durant la crise de la réforme des retraites, rappelez-vous, failli renverser l'exécutif à neuf voix près suite au dépôt d'une motion de censure en mars dernier.
Gérald Darmanin arrive dans un contexte de reprise de la violence armée dans notre département et le sénateur Victor Lurel l'a bien compris et a saisi la perche, raison pour laquelle il s'est fendu d'un communiqué demandant au ministre l'augmentation des effectifs de la compagnie départementale d'intervention de 40 à 120 agents, et ce sans délai, mais également un meilleur contrôle aux frontières sur terre et sur mer, ainsi qu'une meilleure coopération judiciaire dans la zone caraïbe et une révision de la doctrine du maintien de l'ordre dans l'archipel.
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