Elie Califer plaide pour un ministère des Outre-mer de plein droit

Par 11/09/2024 - 16:18

Pour les élus ultramarins, le Premier ministre, lors de la constitution de sa future équipe, doit tenir compte de nos régions. Dans un courrier envoyé à Matignon, le député Guadeloupéen Elie Califer demande à Michel Barnier de se doter d’un ministère des Outre-mer de plein droit.

    Elie Califer plaide pour un ministère des Outre-mer de plein droit
Elie Califer

Le gouvernement de Michel Barnier n’est pas encore formé qu’il provoque déjà interrogations et attentes. Dans ce courrier daté du 9 septembre, Elie Califer dit vouloir sensibiliser le nouveau chef du gouvernement sur la cause ultramarine. Paraphrasant les mots prononcés par le passé par Michel Barnier, « l'Outre-mer, ce cœur battant de la France », le député de la quatrième circonscription rappelle que ces régions qui abritent 80% de la biodiversité et permettent à la France d'être la deuxième puissance maritime mondiale méritent une attention particulière.

Une attention particulière

Des régions qui, Elie Califer insiste, font face à des difficultés toujours plus nombreuses, citant ainsi les problématiques liées à l'éducation, la vie chère, le prix élevé des billets d'avion, le manque d'infrastructures de santé, la sécurité ou encore les défis du changement climatique. Autant de manques qui ne peuvent, selon le député guadeloupéen, que créer une colère légitime chez les populations. Pour Elie Califer, le nouveau gouvernement doit donc, comme dans le passé, se doter d'un ministère des Outre-mer de plein droit. Une décision qui, outre son caractère symbolique, faciliterait, selon l'élu, les échanges et les avancées politiques entre le local et le national.

Rattaché à l’Intérieur depuis 2022

Depuis 2022, les élus ultramarins s'insurgent contre la disparition d'un ministère de plein exercice et indépendant, leur attachement du portefeuille de l'Outre-mer au ministère de l'Intérieur lors du remaniement qui avait soulevé de vives critiques. Les élus ultramarins, notamment de gauche, dénonçaient alors une forme de punition par Emmanuel Macron de ces territoires où le chef de l'État avait essuyé de nombreux revers électoraux.

 


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