Daniel Moustache désigné tête de liste du GAREC pour les municipales 2026 à Anse-Bertrand
Le conseiller municipal a été officiellement désigné candidat du Groupe Associatif de Réflexion et d’Études pour la Construction (GAREC). Objectif affiché : répondre aux attentes d’une population en demande de changement.
Une candidature sans surprise. Le GAREC a officiellement lancé sa campagne municipale pour 2026 à Anse-Bertrand. Réunis en assemblée ce dimanche (9 mars), les militants ont élu leur tête de liste.
Un seul candidat s’est présenté : Daniel Moustache, conseiller municipal en poste dans la commune. Il portera les couleurs du mouvement lors du prochain scrutin.
Un déclin démographique
Déjà engagé dans la vie politique locale, Daniel Moustache affirme vouloir impulser une nouvelle dynamique à Anse-Bertrand. Pour lui, plusieurs chantiers prioritaires doivent être mis en œuvre.
On a perdu énormément de population. On est passé en 2014 de 5 200 habitants à 3 687 en 2025. On a perdu 30 % de notre population, c’est monstrueux.
Ce déclin démographique est, selon lui, un signal d’alarme. Le candidat désigné estime que des mesures fortes doivent être prises pour rendre la commune plus attractive, notamment pour les jeunes.
Il y a des choses à faire en ce sens, des actions en faveur de la jeunesse pour que notre territoire soit attrayant.
Autre sujet central dans le discours du candidat : la fiscalité. Daniel Moustache pointe un impôt local trop élevé, perçu comme un frein au développement.
Le gros problème, c’est que les impôts sont très élevés. Nous avons le taux de taxe foncière bâtie le plus élevé de France. Beaucoup de gens souffrent de cela, donc il faudra trouver des solutions.
Un programme en construction avec les habitants
Du côté du GAREC, on affirme vouloir construire le programme électoral avec les citoyens. Le secrétaire général du mouvement, Enodig Sylvère, insiste sur l’importance du dialogue avec la population et d’une campagne participative.
Notre priorité, c’est de diminuer le taux de la taxe foncière bâtie pour pouvoir soulager la population. Pour cela, on doit partir en campagne, convaincre la population, faire part de notre projet, les présenter, valider avec eux, prendre leur doléance pour pouvoir construire un projet afin d’améliorer la vie.
Le GAREC dit percevoir une réelle attente de renouveau au sein de la commune. Enodig Sylvère ajoute :
Nous avons des échos. Nous sentons que les habitants, la population, demandent un changement.
Avec cette désignation, la campagne municipale d’Anse-Bertrand entre dans une nouvelle phase.
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