Crise à l'OTI : un conseil communautaire sous haute tension en vue

Selon l’opposition, des « zones d’ombre » persistent dans la gestion de l’OTI. Les élus pointent notamment des retours de paiement auprès de certains prestataires, mais aussi des incertitudes sur la trésorerie réelle de l’établissement.

La question de la convention financière entre la CARL et l’OTI est au cœur des préoccupations. Chaque année, près de 2 millions d’euros de taxe de séjour sont collectés par la CARL, puis reversés intégralement à l’Office. Les élus veulent savoir de quelle manière cette manne est utilisée et réclament une clarification des relations institutionnelles et budgétaires entre les deux entités.

Une gouvernance contestée

Mais au-delà des finances, c’est la gouvernance de l’OTI qui cristallise les tensions. L’actuelle directrice est vivement contestée par une partie du personnel, plusieurs agents l’accusant de « management toxique ». Un climat social qui s’est encore tendu après le licenciement d’une employée qui avait dénoncé ces pratiques.
Face à cette situation, une question brûlante se pose : le président de la CARL ira-t-il jusqu’à suspendre la directrice pour tenter d’apaiser les tensions ?

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Un conseil communautaire décisif

Toutes ces interrogations seront portées sur la table lors du prochain conseil communautaire, prévu le 30 septembre. Une séance qui s’annonce houleuse, car les élus de l’UME comptent bien arracher des réponses à la majorité.

En filigrane, cette crise pourrait bien résonner au-delà de l’OTI : elle lance déjà, en coulisses, les premiers débats de la prochaine campagne municipale dans les communes de la CARL.