Budget de la Sécurité sociale : Max Mathiasin a fait le choix d’avancer malgré tout

Par 10/12/2025 - 11:58 • Mis à jour le 10/12/2025 - 12:02

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 a été adopté de justesse à l’Assemblée nationale le 9 décembre, par 247 voix contre 234. Parmi les députés ayant voté en faveur du texte figure Max Mathiasin, député de la 3ᵉ circonscription de Guadeloupe et vice-président du groupe LIOT. Un vote qu’il assume pleinement, qualifiant ce budget de « texte de compromis » dans un contexte parlementaire particulièrement instable.

    Budget de la Sécurité sociale : Max Mathiasin a fait le choix d’avancer malgré tout

Le député de la 3e circonscription de Guadeloupe pose sur le vote du budget de la Sécurité Social un regard pragmatique. Au regard des équilibres politiques actuels tout accord sans concessions est rendu difficile. Malgré tout, le texte tel qu'il est, donne quelques garanties aux ultramarins.

Ce n’est pas un texte de compromission. Si c’était le cas, je ne l’aurais pas voté.

Pour le parlementaire guadeloupéen, l’enjeu prioritaire était clair : sauver la LODEOM social, menacée par une coupe de 350 millions d’euros.

Cela aurait sacrifié des emplois de la Guadeloupe et des Outre-mer. Nous nous sommes battus avec les entreprises, avec les PME.

Max Mathiasin s'est félicité du rétablissement intégral du dispositif, qui garantit  le maintien des aides à l’emploi pour les entreprises ultramarines, d'autant qu'il a été obtenu après de longues batailles avec la ministre des outre-mer.

Quitter l'instabilité

Le vote de Max Mathiasin s'explique aussi par une analyse nationale. Le texte adopté permet en effet d’éviter plusieurs mesures jugées socialement injustes, telles que la baisse des minima sociaux. Il acte également une augmentation des dépenses de santé et la suppression de la réforme des retraites, éléments déterminants dans sa décision de soutenir le budget.

Le député revendique une ligne politique fondée sur le pragmatisme plutôt que sur la posture.

On ne peut pas ajouter à la crise économique une crise politique profonde. Certains ont des postures, mais je refuse que ce soit au détriment de la population

Enfin, le député a bon espoir que ces garanties ne se perdent pas lors de la navette parlementaire.


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