Violences urbaines à Lamentin en 2021 : délibéré prévu le 2 décembre

Par 17/10/2025 - 14:38 • Mis à jour le 17/10/2025 - 14:49

Le deuxième jour de procès dans l'affaire des violences urbaines du Lamentin, en novembre 2021 s'est tenu ce vendredi (17 octobre). 9 prévenus sont poursuivis pour avoir participé aux émeutes, érigé des barrages en feu mais surtout, pris d'assaut la gendarmerie de la commune. Après les auditions des multiples prévenus hier, c'était au tour des parties civiles et du Parquet de prendre la parole, suivis des avocats de la défense. Jusqu'à 6 et 7 ans de prison avec mandat de dépôt ont été demandés pour plusieurs mis en cause.

    Violences urbaines à Lamentin en 2021 : délibéré prévu le 2 décembre

Les parties civiles ont débuté cette seconde journée en demandant plus de temps pour les dédommagements, d’où un renvoi sur intérêt civiles pour les gendarmes et autres qui ont perdu des biens ce soir-là.

Puis Caroline Calbo, procureure de la République a pris la parole en reprenant chaque élément, grief visant chaque prévenu, ainsi que leurs antécédents.

De lourdes réquisitions 

Elle a requis des quantums allant de 1 an avec sursis probatoire et TIG pour les moins connus, et jusqu’à 7 ans fermes avec mandat de dépôt différé pour celui qui aurait été le plus actif.

Quant à Samuel Crail, le “grand frère” présenté comme celui qui aurait tout organisé, 6 ans fermes aussi avec mandat de dépôt. 3 autres, beaucoup plus jeunes, ont vu cette même peine demandée, ce malgré les dénégations ou minimisations des faits.

9 sur 50 émeutiers

"Pourquoi eux alors qu’ils étaient une cinquantaine sur les barrages" se sont demandés certains. Les avocats de la défense ont ensuite tenté de démontrer que le dossier ne tenait pas, notamment en ce qui concerne le soi-disant “leader”, accusé à tort selon eux.

L’affaire n’est que l’expression d’un mal être sociétal qui perdure depuis des décennies voire des siècles. Tous les problèmes auxquelles est confrontée la jeunesse Guadeloupéenne. Emploi, chlordécone, eau...

Après ces échanges contradictoires, les juges du tribunal correctionnel ont mis leur décision en délibéré au 2 décembre prochain, à 8h.  

Une défiance sociétale

Parmi les réactions à la sortie, celle de maître Johanne Dahomais, avocate faisant partie de la défense :

 

 


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