Viol présumé au Lamentin: le suspect innocenté
Par Rinsy Xieng
09/03/2016 - 15:30
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Guadeloupe
Il y a un peu plus d'un an, une suspicion de viol avait entaché la commune du Lamentin, à Bréfort précisément. Un commercial de profession vivant en couple, était suspecté d'avoir agressé sexuellement une amie invitée, pendant que sa compagne était au travail. Le procès qui relevait au départ des Assises a finalement été correctionnalisé, mais la victime présumée n'était pas présente à l'audience ce mardi. Coup de théâtre! Le prévenu a obtenu une entière relaxe au bénéfice du doute.
Rappelez-vous, la plainte pour viol avait été déposée en aout 2014. La
victime, une amie du couple était à l’époque hébergée provisoirement.
Alors que la femme s’était absentée pour son travail, son compagnon aurait
abusé de l’invitée. Plus d’un an après l’agression présumée, le dossier
était appelée devant les juges. L’avocat de la défense, maître ellen
Bessis a soulevé plusieurs incohérences. En effet, d'après l'enquête, il
s’avère que c’est la victime qui aurait contacté l'homme et lui aurait
demandé s'il pouvait la loger, assurant que chez elle, il y a avait trop
de bruit. Des messages privés auraient par ailleurs été échangés
auparavant avec le mis en cause. Ce dernier a toujours contesté
l’agression sexuelle, il y a bien eu un rapport mais avec consentement.
Une relation consentie?
Au petit matin, la jeune femme, "pour on ne sait quelle raison, aurait fait une crise d’hystérie" avant d’aller voir les gendarmes. L’infidélité n’est pas pénalement condamnable, moralement peut être mais pas devant le tribunal. Pour le ministère public les faits sont avérés même si c’est parole contre parole. Le prévenu quant à lui s’est exprimé avec une relative sincérité : il n’a jamais forcé personne, encore moins violé. Cette affaire lui a d’ailleurs depuis, porté préjudice notamment à cause de la rumeur qui s’est rapidement propagée sur internet. Les juges ont finalement relaxé le trentenaire au bénéfice du doute alors que le parquet avait requis 3 ans de prison avec sursis. La demande de dommage et intérêt s’élevant à 10.000€ a par conséquent été rejetée.
Une relation consentie?
Au petit matin, la jeune femme, "pour on ne sait quelle raison, aurait fait une crise d’hystérie" avant d’aller voir les gendarmes. L’infidélité n’est pas pénalement condamnable, moralement peut être mais pas devant le tribunal. Pour le ministère public les faits sont avérés même si c’est parole contre parole. Le prévenu quant à lui s’est exprimé avec une relative sincérité : il n’a jamais forcé personne, encore moins violé. Cette affaire lui a d’ailleurs depuis, porté préjudice notamment à cause de la rumeur qui s’est rapidement propagée sur internet. Les juges ont finalement relaxé le trentenaire au bénéfice du doute alors que le parquet avait requis 3 ans de prison avec sursis. La demande de dommage et intérêt s’élevant à 10.000€ a par conséquent été rejetée.
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