[Vidéo] Affaire Grand Sud Caraibe : le procès maintenu malgré une demande de renvoi des avocats
Le procès dit de "l'Affaire Madinecouty" du nom de l'ancien Directeur Général des Services de la Communauté d'Agglomération Grand Sud Caraïbes s'est ouvert ce lundi matin devant le Tribunal Judiciaire de Basse-Terre. D'emblée, l'ensemble des avocats de la défense des 15 prévenus ont demandé le renvoi de l'affaire. Une demande également formulée par le Ministère Public, le Procureur de la République, Xavier Sicot. Le tribunal judiciaire a toutefois décidé de maintenir le procès.
Le procès dit de "l'Affaire Madinecouty" du nom de l'ancien Directeur Général des Services de la Communauté d'Agglomération Grand Sud Caraïbes s'est ouvert ce lundi matin devant le Tribunal Judiciaire de Basse-Terre. D'emblée, l'ensemble des avocats de la défense des 15 prévenus ont demandé le renvoi de l'affaire. Une demande également formulée par le Ministère Public, le Procureur de la République, Xavier Sicot.
Trois motivations essentielles ressortaient dans cette demande unanime de renvoi : l'absence de Lucette Michaux-Chevry, l'ancienne Présidente de la Communauté d'Agglomérations Grand Sud Caraïbes pour des raisons médicales, l'absence des deux avocats de Fred Madinecouty en raison de la crise sanitaire et l'absence de convocation pour 6 des 15 prévenus.
Au terme de 3 heures de délibéré, le Tribunal Judiciaire a rejeté ces trois motivations et toutes les autres pour n'en retenir aucune et maintenir le procès pour lequel l'audience a été suspendue. Elle reprendra ce mardi à 8H30.
Les avocats ont décidé d'interjeter appel de cette décision de maintien en saisissant le 1er Président de la Cour d'Appel de Basse-Terre qui pourrait statuer en urgence, en tous les cas, avant ce mardi matin pour soit infirmer, soit confirmer le maintien du procès.
Le bâtonnier Roland Ezelin, porte-parole de l'ensemble des avocats de la défense, a expliqué que les conditions de la tenue sereine de ce procès n'étaient pas réunies.
De son côté, Fred Madinecouty se sent plus seul que jamais. Surtout sans la présence de ses deux avocats parisiens restés dans l'hexagone et qui avaient pourtant avertit de leur impossibilité de se déplacer pour être présents à l'audience ce lundi.
Il ne veut pas que cette affaire soit considérée comme la sienne alors que selon lui, c'est tout un système qui est jugé.
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