Une octogénaire reçoit deux pots de fleurs sur la tête

Par 09/03/2019 - 08:12 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:57

Un jeune homme de 22 ans était présenté en procédure de comparution immédiate ce vendredi, soupçonné d'avoir agressé une octogénaire à Saint-Félix au Gosier jeudi. Il lui aurait lancé des pots de fleurs sur la tête. Mais faute de preuves et surtout face à des propos incohérents de la victime, le prévenu a été relaxé.

    Une octogénaire reçoit deux pots de fleurs sur la tête

Jeudi matin, une altercation verbale éclate entre une propriétaire de 82 ans et son locataire, ce dernier doit 3 mois de loyer. La suite est un mystère. Selon la plaignante d’un certain âge, elle aurait reçu deux pots de fleurs sur la tête, jetés du balcon de l’intéressé. Suite à des alertes de voisins, la police se rend sur place et récupère la dame allongée sur le sol à demi inconsciente, incapable de se relever seule. Le médecin qui l’a ausculté a établi une ITT de 8 jours. Sauf que, le prévenu de 22 ans, placé en garde à vue, a de son côté toujours nié.

Des explications douteuses

Quand la femme a commencé à crier et à l’insulter, le mis en cause serait tout simplement rentré chez lui, sa copine peut en témoigner. Parole contre parole, mais la soit disant victime a tenu des propos quelque peu incohérents devant les juges. Elle s’est mise à accuser d’autres locataires de lui en vouloir et de l’avoir aussi agressé auparavant. Des histoires d’exhibitions sexuelles, de Bernard-l’hermite envahissant, bref ! On s’acharnerait sur elle mais aucun signalement n’a été recensé suite à ces incidents.

La victime tient tête au tribunal

A plusieurs reprises, le président lui a demandé de se taire car elle en faisait un peu beaucoup et était hors sujet. Elle s’est même offusquée et a demandé aux juges de l’arrêter sur le champ s’ils n’étaient pas contents, elle a finalement été sortie de la salle. Une attitude qui n’a pas plu du tout, d’autant plus que dans l’affaire jugée, le manque de preuves est flagrant. L’avocat de la défense a parlé d’une possible simulation pour une dette et d’un dossier inconsistant. Le tribunal a donc prononcé une relaxe au bénéfice du doute.