Une nouvelle session s’ouvre ce matin à la Cour criminelle départementale

Par 26/02/2024 - 05:48 • Mis à jour le 26/02/2024 - 13:13

La session qui s'ouvre ce matin ne sollicitera que la Cour criminelle départementale et ne traitera que de 3 affaires, dont 2 pour des viols incestueux commis sur des enfants mineurs au moment des faits présumés. Une session relativement courte puisqu'elle s'achèvera le 6 mars prochain. Nos précisions.

    Une nouvelle session s’ouvre ce matin à la Cour criminelle départementale
Image d'illustration

Dans les trois dossiers qui sont appelés à être jugés d'ici au 6 mars, les accusés encourent la peine maximale de 20 années de réclusion. D'où leur traduction devant la cour criminelle départementale, composée de cinq magistrats. Deux de ces trois dossiers concernent des affaires de mœurs, soit des viols incestueux commis sur des enfants mineurs. Le troisième dossier implique des violences avec arme ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente.

2 dossiers de viol

Les deux dossiers de viol incestueux touchent pour le premier un homme âgé aujourd'hui de 57 ans, à qui il est reproché entre le 1ᵉʳ octobre 2019 et le 30 septembre 2020 à Morne-à-l'Eau, d'avoir commis des faits de viol sur sa fille, alors âgée de 12 à 13 ans. Des faits dénoncés par la jeune collégienne à plusieurs de ses camarades de classe qui allaient en référer à la CPE de l'établissement scolaire. CPE qui à son tour allait auditionner la jeune plaignante qui allait confirmer et détailler le récit des agissements de son père. Le procès de celui-ci est prévu sur deux jours.

Dans le second dossier de viol incestueux qui sera examiné mardi et mercredi de la semaine prochaine l'accusé est lui âgé de 58. Cette fois, il s'agit du beau-père de la victime, âgé au moment des faits présumés, entre 11 et 16 ans. Des faits qui auraient été commis entre janvier 2004 et décembre 2009 à Sainte-Rose, mais qui ne seront révélés par la plaignante que le 3 mars 2018, soit neuf ans après la fin des faits dont cette dernière aurait été victime. Deux affaires qui, compte tenu des liens étroits entre les accusés et les victimes, devraient se dérouler selon la publicité restreinte et donc qu'en présence des parties concernées, sans la presse.

Violence armée

Au contraire du troisième dossier qui lui sera évoqué en audience publique de mercredi à vendredi de cette semaine, deux accusés comparaîtront libres, sous contrôle judiciaire. Deux chefs d'entreprise âgés de 33 et 34 ans pour des faits de violence avec arme commis à la sortie d'une pizzeria le 1ᵉʳ mars 2021 à Baie-Mahault.

 

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