Une affaire de violence avec arme devant la cour d'assises
C'est une affaire de violence avec usage d'une arme suivie de mutilation ou d'infirmité permanente qui est appelée à être jugée depuis ce matin (2 mars) et jusqu'à demain devant la cour d'assises de Basse-Terre.
Jimmy Cayol, détenu depuis le 7 novembre 2020, doit répondre d’un tir par arme à feu dont il serait l’auteur. Les faits remontent au 1er novembre 2020 sur la personne de Samuel Rasou.
Un tir « accidentel »
Ce dernier est devenu tétraplégique depuis les événements. Une victime de 40 ans qui a par la suite perdu la vie sans que son décès soit lié aux faits reprochés à l’accusé dans ce procès qui se tient jusqu’à ce vendredi.
L’accusé, âgé de 35 ans, est dans un premier temps soupçonné d’avoir cherché à incriminer un autre individu et à passer pour celui qui aurait porté secours à la victime. Un comportement traduit par certains comme un cynisme teinté d'une assurance qui n'aurait pourtant pas convaincu les enquêteurs suite aux failles découvertes dans le récit incohérent de l’accusé.
Jimmy Cayol a changé à plusieurs fois de versions, de quoi en faire le principal suspect. Il a finalement reconnu sa responsabilité dans ce drame.
Un suspect connu des autorités
Des faits qui seraient la conséquence d'une altercation entre les deux hommes. L'accusé aurait alors sorti une arme de poing du sac qu'il portait avant de faire feu et d’atteindre l’autre homme à la nuque.
Un tir accidentel selon un accusé qui dispose déjà d'un casier judiciaire qui présente 5 mentions pour des faits de délits routiers, de vols aggravés et d'infractions à la législation sur les stupéfiants et association de malfaiteurs.
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