Un sexagénaire condamné à de la prison ferme pour des violences commises sur sa compagne
Un prévenu de 67 ans a été condamné à 3 ans de prison assortis d’un an de sursis pour avoir séquestré, menacé et violenté sa compagne, le 1er janvier aux Abymes. Sous la violence des coups, la victime a été opéré en urgence au niveau de l’œil.
"Je pleurais des larmes de sang". Le témoignage de la victime âgée elle aussi de 67 ans a glacé d’effroi la salle d’audience du tribunal de Pointe-à-Pitre ce lundi 6 janvier. En refusant de céder le code de son téléphone portable à celui qui partageait son toit depuis 4 ans, elle a été soumise à un véritable supplice au petit matin du jour de l’an.
Verrouillée dans la chambre de sa propre maison, elle a été menacée avec un couteau de cuisine sous la gorge. Les stigmates de cette agression étaient encore bien visibles à l’audience. Lorsqu’elle a trouvé une porte de sortie, elle a été rattrapée à l’extérieur, tirée par les cheveux puis étranglée à un point tel qu’elle pensait s’évanouir.
Il nie une partie des faits
Après une heure interminable d’un long calvaire, son compagnon l’a finalement laissé partir de la maison, retrouvant sans doute peu à peu ses esprits à mesure que l’effet de l’alcool diminuait. Durant son audition, le prévenu a reconnu une partie des faits mais a toujours nié lui avoir porter des coups.
Pourtant, le diagnostic médical est sans appel. Plaie sur la cornée de l’œil gauche, œdème à la paupière, abrasions au niveau du cou. La victime a nécessité une première opération en urgences dans les heures qui ont suivi les faits.
Soulignons que dans leur délibéré, les juges ont condamné le prévenu à une peine supérieur aux réquisitions du parquet : 3 ans de prison dont 1 assorti de sursis avec mandat de dépôt. Il a également écopé de l’interdiction d’entrer en contact ou de paraitre au domicile de la victime et à des obligations de soins.
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