Un "fauve dans les rues" condamné à 4 ans de prison

Par 01/12/2022 - 05:00

Un jeune prévenu de seulement 23 ans était jugé en comparution immédiate ce mercredi, pour plusieurs violentes agressions au Moule ces derniers temps. De façon purement gratuite, il avait attaqué au couteau et roué de coups des victimes dans la rue, avec des prétextes farfelus. Déjà très connu de la Justice qui a estimé que l'individu était particulièrement dangereux, l’homme a écopé de 4 ans de prison dont 1 sous sursis probatoire et maintien en détention.

    Un "fauve dans les rues" condamné à 4 ans de prison

« Un fauve dans les rues » des mots même de son propre avocat. Lawence Laporte déjà 11 mentions au casier à seulement 23 ans, n’a plus aucun lien avec sa famille, placé depuis jeune à la maison de l’enfance, il est désormais adulte. « Un parcours impressionnant, il est parti pour battre des records » a ajouté son défenseur. Connu pour des violences envers des agents publics ou encore des affaires sexuelles et des vols brutaux. Il devait s’expliquer sur 2 faits incompréhensibles, survenus en mars puis pas plus tard que la semaine dernière. 

Dans le premier cas, il avait agressé un homme qui promenait son chien, lui indiquant que son grand frère avait une dette envers lui. Avec un couteau, il avait tenté de le poignarder puis de l’égorger avant de lui subtiliser ses bijoux, un passant en scooter avait réussi à calmer les choses. Jeudi, devant le marchand de bokits de la place du Moule, l’intéressé s’en était à nouveau pris à un client qui attendait sa commande, soi-disant pour un mauvais regard échangé. La victime finira dépouillée et tabassée au sol avec de graves blessures justifiant de 5 jours d’ITT. Plusieurs témoins ont donné l’alerte, les gendarmes étaient rapidement intervenus. Le blessé avait d’ailleurs un bras sous atèle à l’audience. 

Le prévenu qui a refusé d’être extrait était jugé en visioconférence depuis Fond Sarail, mais pas très longtemps, vu qu’il s’est également énervé contre les juges, mettant fin à toute discussion. « Un profil inquiétant et dangereux » a souligné le Parquet, on imagine si des tiers n’étaient pas intervenus à chaque fois. Le Tribunal Correctionnel a donc prononcé 4 ans de prison dont 1 avec sursis, obligation de soins psychologiques urgents et interdiction d'approcher les parties civiles. 

 

 

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