Un an de prison pour le fils qui battait sa mère
Un prévenu de 23 ans a été jugé ce mardi devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. Il a écopé d'un an de prison ferme. Le jeune homme s’en était pris à son petit-frère de neuf ans et avait frappé sa mère à coups de poings, de balai et de coutelas.
Un prévenu de 23 ans, Richy Gelato, comparaissait ce mardi après-midi devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. L’homme était poursuivi pour des violences commises sur sa propre-mère et son petit frère de 9 ans. Des violences commises à plusieurs reprises et dont les faits les plus récents qui remontent au vendredi 30 mars dernier, avaient été d’une grande brutalité.
A l’origine de ce déchaînement de violence, une dispute au cours de laquelle, le prévenu s'en serait pris à son jeune frère. La mère qui en cherchant à s’interposer entre ses deux fils, a à son tour essuyé une pluie de coups. L’individu, a alors accusé sa mère de toujours prendre le parti de l’enfant. Fou de rage, il n’a pas hésité à frapper celle qui l’a enfanté, à coups de poings, à coups de tête. Selon la mère et l’enfant, il l’aurait également frappée à coups de manche à balai et avec un coutelas. Interrogé à la barre, le prévenu a affirmé être sous l’emprise de l’alcool au moment des faits. Il a reconnu les coups de balai mais a démenti avoir levé la main sur sa mère à l’aide d’un coutelas.
"Mais où va-t-on ? "
« Mais où va-t-on ? Dans cette famille nombreuse où la maman se trouve dans l’obligation de défendre ses enfants face à l’un deux qui n’y va pas de main morte. Nous devons nous insurger contre de tels faits » a déclaré l’avocate de la partie civile lors de sa plaidoirie.
Une interrogation également présente dans le discours du procureur qui a mentionné le manque d’honneur et de respect de l’ascendant avant de réclamer une peine de deux ans d’emprisonnement ferme assortie d’un maintien en détention.
L’avocate du prévenu, elle, a rappelé le contexte difficile dans lequel évoluait ce dernier. Un jeune homme qui avait quitté le foyer familial pour vivre dans un squat.
Après en avoir délibéré, les trois juges sont allés en deçà des réquisitions du Ministère Public. Richy Geloto a été condamné à 1 an d’emprisonnement ferme, assorti de son maintien en détention, avec interdiction d’entrer en contact avec ses deux victimes. Des victimes à qui il devra également verser 1 300 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.