Troubles psychiques et addictions jugés en comparution immédiate
La problématique des personnes sujettes à des problèmes psychiatriques ou des addictions toujours d'actualité. Illustration encore avec ces deux dossiers jugés ce vendredi (27 septembre) en comparution immédiate à Pointe-à-Pitre. Dans la première affaire, un sans domicile fixe avait sans raison violemment agressé une femme qui sortait d'un supermarché aux Abymes. Dans l'autre, un détenu en semi-liberté qui devait regagner le centre de Fond Sarail a commis un cambriolage dans une résidence.
Cléor Adam tout d’abord, 29 ans, n’a pas pu être emmené au tribunal, son état mental ne le permettait pas selon le psychiatre qui l’a ausculté. Il est hospitalisé d’office et est sujet à des crises. Son dossier a tout de même été examiné en présence de son avocate de permanence. Le 3 septembre dernier, devant le Leader Price des Abymes, près du McDonald, il s’en était pris à une cliente qui venait de faire ses courses.
Paranoïaque et schizophréne
Le sans domicile fixe a sans aucune raison, ramassé un caillou de 10 cm et s’apprêtait à lui jeter violemment au visage, mais un passant, a réussi à attraper son bras au dernier moment, sauvant ainsi la femme. Une patrouille de police qui passait justement par là a récupéré le marginal. En garde à vue, les agents ont eu tout le mal du monde car l’individu crachait, se dénudait et frappait constamment sur sa cellule. Le Parquet en tenant compte de l’analyse psychique, a requis un placement immédiat en soins.
Il cambriole en regagnant la prison
David Paulo quant à lui, multirécidiviste de 49 ans, bénéficiait du régime de semi liberté au centre pénitentiaire de Baie-Mahault, il devait regagner la prison à midi mardi. Mais sur le chemin du retour, sous l’effet de l’alcool, il a décidé de cambrioler un appartement dans une résidence située à côté.
Un policier en civil intervient
Heureusement, un policier de la BAC au repos chez lui et voisin du logement l’a surpris, il a pu maîtriser le voleur avant l’arrivée des gendarmes. L’habitante alertée ensuite, n’a pu que constater les dégâts chez elle. À la barre, le mis en cause a indiqué ne se souvenir de rien, il était complètement ivre. Alcoolique depuis longtemps, il en souffre et ne trouve pas d'aide et de soins ici. Les juges ont prononcé 4 mois de prison ferme.
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