Tirs mortels à Pointe-à-Pitre : un quadragénaire face à la cour d’assises
Un homme de 43 ans comparaît depuis ce mercredi (10 novembre) devant la cour d’assises de Basse-Terre pour meurtre et double tentative de meurtre. Fabrice Querin est accusé d’avoir ouvert le feu, à Pointe-à-Pitre en janvier 2023, faisant un mort et deux blessés. Il encourt jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.
C'est une affaire de meurtre et de double tentative de meurtre qui est jugée, depuis ce mercredi matin (10 novembre) et jusqu'à vendredi, devant la cour d'assises de Basse-Terre.
Un homme de 43 ans est dans le box des accusés, Fabrice Querin, à qui il est reproché d'avoir fait feu sur plusieurs individus, dont trois ont été atteints. L’un d’eux, touché au cou, est décédé sur place des suites de ses blessures.
A l'issue du carnaval
Des faits se sont déroulés dans la nuit du 15 au 16 janvier 2023, à Fond Laugier, à Pointe-à-Pitre. A proximité d'un bar où se trouvaient des dizaines de personnes à l'issue du carnaval.
Une altercation entre plusieurs individus a alors éclaté, un véhicule est arrivé et l'un de ses occupants a sorti une arme et a fait feu, à cinq ou six reprises selon des témoins.
30 ans de réclusion encourus
Fabrice Querin, un quadragénaire défavorablement connu des services de police et de justice, notamment pour des faits de des faits de violences aggravées, a été identifié comme étant le tireur présumé.
Il a été interpellé le 19 janvier 2023, trois jours après les faits, porteur d'un pistolet automatique et de deux chargeurs garnis de 18 cartouches. Il aurait reconnu être le tireur et que l'arme était celle qui avait servi.
Placé en détention à l'issue de sa garde à vue, depuis le 20 janvier 2023, il a trois jours pour s'expliquer. Poursuivi pour meurtre et double tentative de meurtre, il encourt la peine maximale de 30 années de réclusion criminelle.
Casier chargé
La cour d’assises s’est penchée, ce mercredi, sur la personnalité de l’accusé, un homme qui aime les armes et en porte régulièrement.
Il en aurait déjà été victime, alors il a décidé de s'en munir et d'être en permanence sur la défensive, prêt à tout, y compris faire feu.
Son casier est déjà bien chargé, avec sept condamnations pour des faits de violences et d'infractions à la législation sur les armes et les stupéfiants.
Un « danger public »
Un « danger public », c'est la réputation qu'il s’est forgée au fil des années.
« J'ai déjà reçu des balles, des coups de feu. Donc quand c'est comme ça, soit on reste dans son coin, soit on s'équipe », aurait-il déclaré aux enquêteurs.
Jusqu'à preuve du contraire, cette nuit du 15 au 16 janvier 2023, il aurait été le seul détenteur d'une arme à feu et aussi le seul tireur.
Les débats se poursuivent ce mercredi après-midi et jusqu’à vendredi.
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