Poursuivie aux prudhommes : Maxette Pirbakas crie à la calomnie
Maxette Pirbakas est poursuivie devant le Conseil des prudhommes par Moïse Kisoka. Il se présente comme son ancien assistant parlementaire et lui réclame 16 mois de salaire.
16 mois de salaire non-versés et les avantages afférents à la fonction d’assistant parlementaire, c’est ce que réclame Moïse Kisoka à Maxette Pirbakas devant le Conseil des Prudhomme de Pointe-à-Pitre. Selon ses dires, il aurait travaillé pour la députée européenne d’extrême droite en étant basé en Guadeloupe. De son côté, Maxette Pirbakas n’a pas tardé à réagir par voie de communiqué. Elle se dit surprise et qualifie la démarche de Moïse Kisoka « d’absurde ».
Maxette Pirbakas, député européenne :
La convocation auprès du tribunal, à supposer qu’elle existe, ne m’est jamais parvenue. Si j’avais reçu une telle convocation, j’y aurai déféré d’autant plus volontiers que les accusations portées aujourd’hui par M. Kisoka sont grotesques et ignominieuses.
Inconnu au bataillon
La députée précise également que c’est la première fois qu’elle entend que Moïse Kisoka aurait été son assistant parlementaire car selon elle, il ne s’est jamais présenté auprès du tiers-payant chargé de la gestion administrative des assistants parlementaires locaux ou auprès du Parlement européen.
Personne ne connaît ce monsieur ou a trace d’un quelconque travail bénévole qu’il aurait fourni dans le cadre de mes fonctions électives… J’affirme avec force qu’à aucun moment je ne l’ai embauché ou il n’a exercé auprès de moi les fonctions d’assistant parlementaire. J’ai toujours apporté un grand soin à ne pas mêler mes fonctions électives au Parlement européen à mes activités politiques locales.
Maxette Pirbakas a rencontré Moïse Kisoka en novembre 2020 car il aurait manifesté son intention de rejoindre la liste Alliance identité Régionale Guadeloupe au moment où elle se présentait aux élections régionales. En clair, Moïse Kisoka se serait impliqué dans cette campagne comme simple militant et n’a jamais occupé la moindre fonction officielle, concède Maxette Pirbakas. Une proximité politique qui aura donc duré moins d’un an.
Maxette Pirbakas indique à nouveau :
Ce monsieur est un affabulateur dont j’entends en justice découvrir les motivations, politiques ou non.
Elle entend se rapprocher de son conseil pour étudier les suites à donner à cette affaire.
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