Poursuivi pour des tirs dans une soirée, il est relaxé faute de preuves
Il était soupçonné d'avoir ouvert le feu dans une soirée à la Pointe des Châteaux (Saint-François) en novembre dernier, faisant un blessé grave. Un Jeune prévenu comparaissait vendredi (17 janvier) après plusieurs renvois, car son avocat avait demandé un complément d'informations.

Une affaire renvoyée plusieurs fois sur demande de Maître Olivier Chipan et pour cause, des doutes subsistaient, selon lui, sur la culpabilité de son client. D'où cette troisième audience évoquée hier vendredi avec des éléments supplémentaires. Le 9 novembre, une soirée réunissant 800 personnes tous d'orange vêtus, est organisée sur une plage de la pointe des châteaux.
Il discute avec une fille
Des coups de feu se font entendre, provoquant un mouvement de panique. Un jeune est grièvement atteint. Heureusement, il n'est pas mort mais a été touché à la jambe. Pour quelles raisons ? Il aurait osé parler à une jeune fille, un autre qui avait des vues sur elle l'a mal accepté et aurait dégainé son arme avant de faire feu. De quoi se poser des questions sur les méthodes de drague.
Relaxe faute d'éléments
Dans l’imbroglio, personne ne sait réellement qui a tiré. Beaucoup d'intentions autour de cette jeune femme qui apparemment fait l'objet de convoitises, au point de se faire tirer dessus. Faute d'éléments concrets, les juges ont décidé d'une relaxe en faveur du mis en cause, après deux mois de détention provisoire car, au final, l'enquête n'a pas réussi à déterminer qui a vraiment tiré dans cette soirée. La victime a quand même eu 45 jours d'ITT.
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