Peine alourdie pour le chauffard qui avait fauché la petite Maureen

Le 31 octobre, le Tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre avait condamné le conducteur de la voiture à quatre ans d’emprisonnement dont deux ans avec sursis probatoire. À la suite d’un appel interjeté par la Procureure de la République et par les parents de la petite Moreen. Le conducteur et sa passagère ont donc de nouveau été jugés le mardi 27 février dernier.

Aux termes de ses réquisitions, le Parquet avait demandé à la Cour d’augmenter le quantum de la partie ferme prononcée en première instance. Maître Vincent Julé-Parade, avocat des parents de Moreen, avait plaidé le caractère abject du comportement du conducteur, de sa fuite et de sa volonté d’échapper à ses responsabilités.

Une peine alourdie 

Aux termes de son arrêt rendu hier, mardi 16 avril, la Chambre des appels correctionnels de la Cour d’appel de Basse-Terre a suivi les réquisitions du Ministère Public. Condamné en première instance à 4 ans d’emprisonnement dont deux ans avec sursis probatoire, le conducteur a ainsi vu la partie ferme passer de deux à trois ans. La Cour a ordonné le maintien en détention.

Il faut changer les comportements 

Pour la partie civile, « si aucune peine ne peut prétendre venir réparer la perte d’une fillette, l’alourdissement de la peine en appel est la juste appréciation de la gravité d’un comportement inacceptable. En pointant « la gravité des faits » et la « dangerosité du comportement routier » du responsable de l’accident, la Cour prend la pleine mesure de la souffrance, mais aussi de l’attente de la famille qui ne souhaite qu’une chose : que la mort de cette petite fille pleine de vie et d’avenir serve à changer les comportements.