Le procès avec Éric Jalton renvoyé au 21 octobre prochain

Par 15/04/2025 - 11:01 • Mis à jour le 15/04/2025 - 11:03

Alors que devait se tenir le procès impliquant le maire des Abymes, Éric Jalton ce mardi (15 avril), une demande de renvoi a été formulée par l'un des deux autres prévenus. Le tribunal correctionnel a accetpé et a renvoyé le dossier au 21 octobre 2025.

    Le procès avec Éric Jalton renvoyé au 21 octobre prochain

L'audience devant le Tribunal Correctionnel pointois, concernant le maire des Abymes a finalement été renvoyée au 21 octobre prochain. 

La raison, une demande formulée par l'avocat d'un des deux autres prévenus, celui de Frantz Vélayoudom pour raison médicale. Même si la partie civile et le Parquet s'y sont opposés, les juges y ont fait droit. 

Rappelons qu'Éric Jalton était convoqué ce matin pour un présumé "trafic d'influence passif" lors de la campagne municipale de 2014. 

Éric Jalton reste confiant, il s'est exprimé sur cette procédure judiciaire :

La justice s'est prononcée. Je respecte les décisions. Nous étions prêts avec mes avocats, pour pouvoir examiner cette affaire sereinement. La justice a décidé de renvoyer l'affaire. Nous nous plions à cette décision et nous nous préparons pour le 21 octobre 2025. Onze ans et il n'est jamais trop tard pour bien faire. Je reste très confiant, avec deux bons cabinets d'avocats et la certitude que je n'ai pas péché par rapport au reproche qu'on me fait, que j'ai respecté à la lettre la loi à tous les instants, durant l'instruction qui a duré plusieurs années. Je ne suis pas opposé à la magistrature, que je respecte, que j'ai toujours défendu. Je continuerai de défendre la séparation des pouvoirs. Je me suis simplement prononcé par rapport à un dispositif qui fait débat aujourd'hui, la non possibilité d'appel pour une inéligibilité, c'est tout. Le reste, je ne conteste pas ce que la loi a fait peut défaire. C'est le Parlement qui doit décider.

Maître Patrice Tacita, avocat de Frantz Vélayoudom qui a sollicité le renvoi, revient sur les raisons :

La justice n'est pas un guet apens et de même qu'on ne plaide pas contre un mort, on ne plaide pas contre une personne malade. Dans la justice, il y a des standards de diligence. Il faut effectivement que les procédures puissent être écoulés par les juridictions. Mais il faut également que ça se fasse dans des conditions de dignité. Et la notion de dignité est une norme de standards à la fois en droit interne, en droit pénal interne, mais également en droit pénal international. Et pour qu'il y ait un procès équitable, il faut absolument que la personne qui comparait soit dotée de tout son état d'esprit et de toute sa force vitale physiquement. C'est dans ces conditions que nous avons plaidé un renvoi pour raisons médicales par rapport à la situation de notre client. On a été surpris de voir les positions de certaines personnes qui ont entendu en quelque sorte remettre en cause ce standard. On n'est pas responsable de son état de santé, on ne sait pas quand on sera en bonne ou en mauvaise santé. On peut un jour ou l'autre, être à la place de l'autre.

 


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