Le cri d’alerte d’un couple angoissé par le prédateur sexuel présumé de leurs filles
Le couple a déposé plainte en 2019 contre un ancien ami de la famille pour des attouchements sexuels présumés sur leurs deux filles de 6 et 8 ans. Malgré une procédure en cours et un contrôle judiciaire, le mis en cause continuerait d’approcher les jeunes victimes.
Près de leur maison, ou encore devant l’école, l’homme accusé d’attouchements sexuels sur des petites filles de 6 et 8 ans vivants à Saint-François continuerait de rôder autour d’elles. C’est ce qui inquiète les parents des enfants qui ont déposé plainte contre l’homme en 2019. La procédure est en cours et l’homme avait été placé sous contrôle judiciaire. Il aurait interdiction de se rendre à Bragelogne près de la famille, et où se trouve l’école des enfants, mais il continuerait d’y aller.
L'homme rôde toujours
C’est ce que relate Grégory, le père des petites filles :
Il est interdit de Bragelogne, mais il y va continuellement. J’ai des témoins, il rôde autour de l'école de Bragelogne. Ma fille l'a vu. Elle a pu me dire qu'il était avec un pantalon militaire donc si alors qu’il était en voiture elle a pu voir son pantalon, ça veut dire qu'il était à moins d'un mètre de ma fille.
Des vidéos pédopornographiques retrouvées
Le père ne sait plus quoi faire, d’autant qu’il ne dispose d’aucune information sur les suites judiciaires du dossier :
Nous avons porté plainte à la gendarmerie de Saint-François. Un gendarme de Sainte-Anne nous a reçu et bien entendu pour faire remonter l'information. Les filles ont subi les examens et sont suivies psychologiquement depuis, l'affaire suit son cours. Il s'avére que quand ils ont fait l'enquête, ils ont trouvé des vidéos pédopornographiques sur son ordinateur, chose qu'on ne savait pas à l'époque. Il y a eu une commission rogatoire qui a été ordonnée, demandée fin 2021. Elle a été remise au juge d'instruction et depuis, aucune nouvelle. Mon épouse et moi nous sommes parties civiles, on est censés avoir quand même certaines nouvelles, mais là rien du tout.
Le couple s’était lié d’amitié avec le prédateur sexuel présumé à leur arrivée en Guadeloupe. Mais des comportements suspects avaient attiré leur attention notamment lors de baignades en piscine.
Aujourd’hui, les parents des jeunes filles se disent harcelés, des traces et empreintes auraient été constatées, et ils ont redéposé des mains courantes pour signaler la présence de l’intéressé dans leur quartier. Le père a fait installer des caméras de surveillance, ils ont cependant du mal à se faire entendre auprès du juge en charge du dossier.
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