Le braqueur du nord Grande-Terre condamné
Par Rinsy Xieng
25/11/2016 - 19:39
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:17
Guadeloupe
En comparution immédiate ce jeudi, un braqueur était présenté à l'issue de son déferrement le matin. Il était poursuivi pour au moins trois méfaits perpétrés ces dernières semaines et visant des commerces de proximité dans une région réputée calme. Le trentenaire, qui dit être dans le besoin, notamment depuis que sa voiture est en panne, a écopé de 4 ans de prison ferme avec mandat de dépôt. Ses regrets et ses explications n'ont pas suffit à émouvoir les juges.
Souvenez-vous, en début de mois, une superette d’Anse Bertrand avait été
ciblée par un homme masqué et armé d’un fusil. Quatre jours plus tard, ce
fut le tour d’une station service à Port-Louis puis d’un commerce à
Petit-Canal. L’auteur, finalement interpellé était escorté ce jeudi à la
barre. Thierry Pasbeau, 33 ans a indiqué aux juges ne pas manger à sa
faim, il aurait agi sous le coup de la nécessité. "Faux !" a indiqué le
parquet, "le prévenu ne cesse de mentir, il est logé nourri par sa tante
et a même eu le moyen de se faire prêter une voiture pour commettre ses
braquages". C’est grâce à la plaque d’immatriculation que les gendarmes
sont parvenus à remonter la piste.
"J'ai suivi mon instinct"
"Je regrette profondément" a confié le trentenaire. "J’ai suivi mes pulsions, mon instinct". "Quoi ? si c’est le cas, c’est pire" s’est étonné le président. Un mauvais choix de vocabulaire pour tenter d’expliquer l’inexplicable. Pour le ministère public, aucune excuse n’est valable "ce sont des mensonges". Tout cela pour des butins dépassant à peine la centaine d’euros. Les victimes sont venues témoigner de leur traumatisme à la barre. Pour la défense, maître joselaine Gélabal, "la situation est grave en Guadeloupe, il y a de plus en plus de jeunes en difficulté qui n’arrivent pas à s’en sortir. Plus un manque général de solidarité". Le tribunal a condamné l'individu à 4 ans de prison ferme comme requis par le procureur.
"J'ai suivi mon instinct"
"Je regrette profondément" a confié le trentenaire. "J’ai suivi mes pulsions, mon instinct". "Quoi ? si c’est le cas, c’est pire" s’est étonné le président. Un mauvais choix de vocabulaire pour tenter d’expliquer l’inexplicable. Pour le ministère public, aucune excuse n’est valable "ce sont des mensonges". Tout cela pour des butins dépassant à peine la centaine d’euros. Les victimes sont venues témoigner de leur traumatisme à la barre. Pour la défense, maître joselaine Gélabal, "la situation est grave en Guadeloupe, il y a de plus en plus de jeunes en difficulté qui n’arrivent pas à s’en sortir. Plus un manque général de solidarité". Le tribunal a condamné l'individu à 4 ans de prison ferme comme requis par le procureur.
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