L'agresseur des Abymes jugé en comparution immédiate

Par 19/12/2020 - 10:29

Poursuivi pour avoir sexuellement agressé une adolescente qui rentrait de cours la semaine dernière aux Abymes, le jeune homme de 21 ans interpellé depuis par la police, était présenté en comparution immédiate au tribunal correctionnel. Souffrant de pulsions maladives, il faut savoir que l’intéressé est sous traitement. Il a reconnu les faits à la barre avant d’écoper de 3 ans de prison dont 2 assortis d’un sursis probatoire, avec surtout une obligation de soin.

    L'agresseur des Abymes jugé en comparution immédiate

Guillaume Phibel a reconnu avoir abordé la victime la semaine dernière dans la rue. Il lui aurait d’abord donné une tape sur les fesses. La jeune fille de 17 ans avait alors essayé d’appeler son père mais l’homme, a jeté son téléphone avant de procéder à des caresses plus poussées, notamment sur les parties intimes et les seins. Il aurait même commencé à retirer ses vêtements afin de la déshabiller. Heureusement que la lycéenne, a des notions de boxe, elle a pu s’extirper avant de s’enfuir. 

Coïncidence, le matin même, la mère l’avait déjà repéré dans une station service des Abymes en train d’importuner des clientes, un des pompistes a pu fournir quelques informations permettant son identification par la suite. Interpellé jeudi matin, le suspect a été placé en garde à vue avant son déferrement vendredi. Il souffrirait d’hypersexualité, adepte des films X et des prostitués mais quand il a de quoi payer. Sans emploi, il vit chez sa grand-mère à Dothémare et est suivi par le centre médical de Pointe d’Or.

« Je la draguais » a simplement répondu le prévenu dans son box, « j’ai des pulsions parfois quand je ne prends pas mes médicaments ». Il faut savoir que l’individu est déjà connu pour des attouchements présumés commis en 2017 à la piscine sur deux autres jeunes filles, il doit comparaître en avril prochain. Le procureur a salué le courage de la victime traumatisée qui est venue témoigner à la barre, accompagnée de ses parents. Elle ne sort plus et ne va plus en cours depuis l’agression. L'avocate a parlé d'un client malade, sa place n'est pas en prison. Les juges ont prononcé 3 ans de prison dont 1 ferme mais aménageable à domicile, sous surveillance électronique avec obligation de soins et interdiction d’approcher l’adolescente.

 

 


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