L'accusé de 28 ans jugé pour le viol de ses demi-sœurs de 5 et 6 ans

Après l'évocation de la personnalité et du parcours de l'accusé lors de la première journée d'audience, aujourd'hui, il s'agit d'évoquer les faits.

Dès ce matin, ce sont les deux fillettes qui témoigneront. Deux petites victimes innocentes qui n'ont rencontrées jusque là comme seuls soutiens pour les accompagner et les défendre, deux associations : Trait d'Union et France Victimes. 

Ont-elles été préparées à cet évènement ? Elles n'ont que 8 et 9 ans. Elles n'en avaient que 5 et 6 lorsque celui qui leur devait protection pour être leur grand frère âgé, à l'époque, de 25 ans a abusé de leur naïveté et de leur innocence.

On sait que l'accusé a reconnu ses gestes. Il les rappellera certainement encore aujourd'hui. 

Mais les deux petites victimes dont le choc et le traumatisme ne les ont pas quitté depuis 3 ans vont-elles pouvoir supporter cet exercice même si de chaque coté de la barre mais également du côté de la cour et de son Président, tout sera mis en oeuvre pour qu'elles soient le plus détendues et le plus rassurées.

Leurs récits, dans le fond comme dans la forme seront déterminants pour vérifier la lourdeur des conséquences entraînées.

L'accusé déjà condamné par la justice

Hier, à l'évocation du portrait et du parcours de l'accusé, l'ambiance plantée du décor dans lequel les victimes se sont retrouvées a permis de mieux situer le contexte vicieux, pervers et piégeux dans lequel les deux enfants ont été absorbées. 

Une véritable tornade qui progressivement a pris de la vitesse et de l'ampleur pour littéralement envelopper deux petites âmes innocentes retrouvées plongées dans une spirale incestueuse et pornographique.

L'accusé n'est pas un novice. Il avait déjà été condamné par le tribunal correctionnel de Basse-Terre le 19 décembre 2017 à 18 mois d'emprisonnement dont 6 avec sursis mis à l'épreuve pendant 2 ans déjà pour des faits d'agression sexuelle sur mineure de 15 ans commis le 29 octobre 2017.

Il avait été incarcéré pendant 9 mois d'octobre 2017 à juillet 2018. Néanmoins, le suivi du condamné à sa sortie de prison n'avait pu être assuré en raison de la période covid.

Quatre ans plus tard, l'homme récidivait. Cette dangerosité potentielle a été évoquée hier si le mal qui semble ronger depuis de nombreuses années cet homme de 28 ans n'est pas correctement soigné.