La famille de Claude Jean-Pierre dénonce les lenteurs de l'enquête

Par 02/07/2024 - 17:20

Lors d'une conférence de presse tenue ce matin (mardi 2 juillet), les avocats de la famille de Claude Jean-Pierre, dit « Klodo », ont expliqué ce qu'ils attendent de la nouvelle juge d'instruction dans ce dossier où ils espèrent l'audition prochaine des deux gendarmes mis en cause.

    La famille de Claude Jean-Pierre dénonce les lenteurs de l'enquête
Affaire Claude Jean-Pierre, dit « Klodo »

Les avocats de la famille de Claude Jean-Pierre dit « Klodo » organisaient ce matin une conférence de presse à la salle Rémy Nainsouta de Pointe-à-Pitre. L'occasion de faire un point sur la procédure en cours.

Pour rappel, le sexagénaire est décédé à l'hôpital après un contrôle routier de la gendarmerie à Deshaies, fin 2020. Sorti de sa voiture, il a eu les cervicales brisées.

Aujourd'hui, ses proches sont toujours dans l'attente d'une décision de Justice et ne comprennent pas que les deux gendarmes mis en cause n'aient pas été mis en examen.

« Une détermination familiale extraordinaire »

Maître Maritza Bernier, porte-parole du collectif d'avocats pour « Klodo » demande à ce que de nouveaux actes complémentaires soient diligentés par la juge d'instruction.

Nous profitons de la présence de Fatia et Christophe en Guadeloupe pour faire le point sur l’instruction. Nous avons reçu il y a quelques mois une expertise médicale sollicitée par la nouvelle juge d’instruction et nous avons demandé à la nouvelle juge d’entendre les mis en cause. Ils ont été entendus au tout début de l’instruction, il y a près de 3 ans.  Nous avons aussi, au titre de l’actualité, ce documentaire « L’Etat Républi-Nial », co-produit par Brother Jimmy et Harry Roselmack, qui est un outil de travail inédit, bien traité d’une affaire en cours.

affaire Claude Jean-Pierre

Parmi les avocats des proches de Claude Jean-Pierre, Maître Sarah Aristide a aussi expliqué pourquoi, selon elle, la procédure prend autant de temps. 

Dans le cas de figure où un gendarme aurait été tué, ça aurait été extrêmement vite. On a énormément de difficultés dans les dossiers de violences policières car on se retrouve dans une position de partie civile de défense et nous sommes confrontés aux institutions. Dans ce dossier, comme dans d’autres, il y a une détermination familiale extraordinaire, une opinion publique extrêmement choquée. L’information judiciaire ayant continué, nous sommes en mesure de faire des observations, de demander des actes et de continuer cette instruction avec l’appui de tous ceux dont je viens de parler

 

 


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